2024 : En avant !!

Bonjour à tous et bonne année 2024. Qu’elle vous soit prospère et généreuse.

Pour l’année qui vient de commencer et pour les douze mois à venir, je vais tâcher d’écrire, d’écrire et encore d’écrire.

En vérité, je n’ai pas couché une nouvelle histoire complète depuis 2016, soit l’écriture d’Eden. Et ce n’est pourtant pas les idées qui manquent.

Alors pour cette année, les objectifs principaux seront les suivants :

  • Promouvoir mes romans, surtout Rebelles et Eden auprès des libraires indépendants. Il me faut multiplier les points de vente pour atteindre et intéresser davantage de lectrices et lecteurs.
  • Participer à des séances de dédicaces, ce qui reste à ce jour le meilleur moyen d’intéresser et de fédérer un public littéraire (une première pourrait avoir lieu en février).
  • Participer au Prix des Auteurs Inconnus 2024, où j’y soumettrai Rebelles sorti en 2023, mais ne sachant pas encore dans quelle catégorie…
  • Participer et écrire pour des concours ouverts par les éditeurs, revues et blogueurs. Vous connaissez des concours ouverts prochainement ? Je suis preneur de l’information.
  • Écrire un nouveau roman. Ce sera une dystopie ou un roman noir, c’est que ça se bouscule dans ma tête.

Puis poster des articles sur mon blog, notamment toute une série sur le travail des couvertures et des designs de Rebelles.

Enfin, dans une moindre mesure, reprendre un peu le fil des sujets ludiques, comme faire de nouvelles aides de jeux, car la ludothèque s’est agrandit, et revenir à la peinture sur figurine avec plus 2 000 pièces en attente.

Voilà encore un programme chargé pour une nouvelle année pleine d’espérance et de confirmation.

2023 : le bilan d’une année charnière

Bonjour à tous

Pour commencer, et avec un peu de retard, bonne année à tous !

Voici le bilan de mon année 2023.
Alors que la plupart communique ce bilan dans les derniers jours de décembre, j’ai décidé d’attendre les dernières statistiques de ventes pour m’exprimer.

ROMANS

Dès le début de l’année était programmée la publication de mon roman REBELLES en deux parties plutôt conséquentes. Prévue en mars, quelques soucis chez mon prestataire pour l’impression à la demande m’ont obligé à communiquer officiellement qu’en avril, pour avoir une fiabilité de distribution qu’à partir de juin.

Cela a finalement coïncidé avec deux autres faits : les premières critiques, bonnes voire très bonnes (merci à toutes les blogueuses et blogueurs qui ont bien voulu lire ce monstre), et la première présence en boutique grâce au BHV-Le Marais (merci à Pascal et ses libraires).
Pendant l’été puis l’automne, d’autres très bonnes critiques sont tombées, puis mes romans ont été disponibles les derniers jours de décembre chez Gibert Joseph Paris (merci Mélanie) et FNAC Parly 2 (merci Gabriel).

Du côté des ventes, sur le dernier trimestre, j’ai vendu 10 exemplaires de Rebelles 1re Partie, 4 Rebelles 2e partie et 6 Eden.
Pour toute l’année 2023, j’ai vendu 17 Rebelles 1re Partie (dont 1 eBook), 11 Rebelles 2e partie (dont 1 eBook), 9 Eden et 3 Coqs.
En prenant en considération une médiatisation quasi inexistante, selon certains libraires, c’est une statistique honorable. Bien sûr, en tant qu’auteur, j’aurais préféré en vendre plus, me faire connaître davantage et multiplier les partenaires (chroniqueurs et libraires).

GRAPHISME

Toute l’activité s’étant concentrée sur le roman Rebelles. Les seules productions graphiques (GIMP; SketchUp; Inkscape; iMovie) furent les couvertures des deux livres et une vidéo promotionnelle.

LUDOPHILIE ET FIGURINISME

Bien que je joue régulièrement, toutes les travaux liés aux jeux de société sont à l’arrêt complet. J’accumule les retards.

Et c’est là que l’année 2024 devra être plus productive. Mais je vous en parlerai dans un prochain post.

Et vous, avez-vous réussi votre année 2023 ?

A très bientôt.

2023 : La reprise d’activité ?

Bonjour à tous

Pour commencer, et avec beaucoup de retard, bonne année à tous !

L’année à venir sera pour moi une période intense et dense, tant par les projets à réaliser ou les tâches à effectuer, que par le temps que chacun me prendra.

Après trois années particulières pour nous tous, je dois bien avouer que je n’ai pas été très productif. Cette période dite du Covid m’a rendu procrastineur, voire démotivé. Alors certes, ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux comme Instagram ou LinkedIn savent que je n’ai été totalement improductif. Toutefois, malgré le bilan de l’année 2022 riche de travail “invisible” et la quantité de projets et de tâches en attente d’être terminés ou repoussés sans limite depuis trois ans m’obligent à prendre mon courage à deux mains et mettre les bouchées triples afin d’épuiser cette longue liste.

Romans :

Pour commencer, je vais publier mon 3e roman : Rebelles

Écrit entre 2005 et 2008, ce roman a eut droit à une relecture complète, une correction plus aboutie et quelques modifications bienvenues. Ce travail de retouches s’est étalé sur deux ans, entrecoupé par la création des deux couvertures (avec #SketchUp, #InkScape et #Gimp). Il sera publié très prochainement, toujours sous format papier et en commande auprès de votre libraire préféré, ou en livre numérique sur les plateformes dédiées (dont celle de votre libraire préféré, renseignez-vous).

Ensuite, je m’attèlerai à la préparation des deux prochains romans : un polar mystique et une dystopie fantastique.

Ludophilie et Aides de jeu

Cela fait un moment aussi que je n’avais rien publié sur le sujet. Trois ans, c’est long.

Première étape : revoir et relire toutes les aides publiées jusqu’à maintenant. Il semblerait que quelques coquilles traînent par-ci par-là et beaucoup sont encore signées “Le Nain Braillard”, mon ancien pseudo dans ce domaine qui a disparu depuis 2018.

Deuxième étape : écrire et publier des aides de jeu pour tous les jeux qui sont venus nourrir ma ludothèque au cours des trois années écoulées. Cela doit bien faire une trentaine de jeux, plus les mises à jour des précédentes publications en raison de l’apport de nouvelles extensions. En vrac : Museum; Rallyman Dirt; Carnegie; Paladins du Royaume de l’Ouest…

Figurinisme :

Figurines de Descent V2, sous-couchées depuis 2016

Avec les jeux de société viennent aussi des figurines.

Entre celles qui sont sous-couchées et attendent depuis 2016 dans un placard, et les nombreuses boîtes arrivées entretemps, la “pile de la honte” s’allonge sans fin. Je dois bien avoir un total proche du millier de figurines à peindre.

Dans l’ordre présumée d’exécution :

  • Museum (Holy Grail Games)
  • Vikings 868 (Asyncron)
  • Descent, Voyage dans les ténèbres 2e édition (FFG / Edge)
  • Tokaido (Funforge)
  • V-Sabotage (Triton Noir)
  • Assassins Creed : Brotherhood of Venice (Triton Noir)
  • Rallyman GT (Holy Grail Games)
  • Rallyman Dirt (Holy Grail Games)

Graphisme :

En plus de tous les articles qui traiteront les sujets précédents, je publierai les processus créatifs des couvertures du roman Rebelles.

Zone de vie du croiseur Sigmi’u Ruhe

Ainsi comme vous pouvez le voir, beaucoup de travail m’attendent et beaucoup d’articles et de photos seront publiés dans les mois à venir. Tant de choses que j’espère partager avec vous le plus rapidement possible et, surtout, avec le plaisir de lire vos commentaires.

Pour patienter, je vous souhaite d’avoir une année bien pleine de bonheur et de satisfaction. A très bientôt.

De nouveaux aventuriers magiques

Talisman 4e édition

La dernière série de figurines peintes que je vous présente concerne le jeu de plateau Talisman, 4ème édition révisée, et plus exactement les extensions le Royaume Sylvestre, les Terres de Feu, le Prophète et Cataclysme.

Une première série de cinquante huit figurines avait été peintes en 2014, soit celles de la boîte de base et des extensions publiées avant 2014, et depuis, bien que j’ai acheté les extensions au fur et à mesure, je n’avais pas peint la seconde série. Ces dix-huit nouvelles figurines avaient reçu une sous-couche (blanche ou noire selon la prédominance) durant le printemps 2017 et sont restées trois ans dans un placard avant d’être traitées avec égard.

La particularité des figurines de Talisman est leur singularité : chacune correspond à un héros. Il n’y a donc pas de séries et il faut travailler chaque figurine individuellement.

Toutefois, je dois bien avouer que c’est la deuxième fois que je les peints. Car j’ai eu la commande d’un ami pour plus d’une trentaine de figurines un an plus tôt. Donc j’avais déjà une idée de comment les peindre (enfin si la mémoire n’était pas défaillante).

Je vous laisse admirer le travail.

Prochaine étape : Museum (oui, je sais, je l’avais déjà dit lors du précédent article 😉 ).

 

À l’assaut de l’Usine

Scythe

Après avoir peint les figurines de La Forêt des Frères Grimm et le pion “1er Joueur” pour Les Couleurs de Paris, je me suis attelé pendant trois semaines à travailler sur les figurines du Scythe

La boîte de base comprend 5 personnages et 20 Mechas, l’extension Conquérants du Lointain ajoute 2 personnages et les 8 Mechas qui les accompagnent, l’extension Stratèges des Cieux fournit 7 Aéronefs pour chaque faction, et enfin le Réveil de Fenris offre 3 personnages, 8 Méchas et 2 Aéronefs.

Soit un total 55 figurines.

Je dois bien avouer ne pas avoir eu un grand plaisir à les peindre. Les Mechas et les Aéronefs étaient très bien sculptés et comportaient assez de détails. Mais tous les personnages étaient grossiers, surtout en comparaison à tout ce qui est produit aujourd’hui dans le jeu de société. Toutefois, je me suis rattrapé avec une technique que j’employais peu jusqu’à maintenant : le soclage herbeux.

Jour 1 : la sous-couche

Concernant le travail proprement dit, j’ai commencé par des sous-couches en blanc ou en noir en fonction de la dominance de couleur finale, sauf pour les personnages qui ont reçu du Chaos Black. Les machines n’ont pas été colorées selon les illustrations très sombres et très semblables qui parcourent le livret de règles, mais à partir de la couleur d’origine du plastique moulé, soit celui de la faction à laquelle ces figurines appartiennent.

Ensuite j’ai commencé par les machines, avec des aplats de couleur, de cuivre sombre, d’acier et de bronze foncé. Toutes ont été badigeonnées d’un jus d’Agrax Earthshade sur la coque et de Nuln Oil (noir) sur les détails métalliques. Plusieurs brossages à sec ont révélé les arêtes. Enfin, toutes les parties “vitrées” ont été recouvertes d’un vernis brillant.

Pour les personnages, chacun avait ses codes couleurs et son traitement pour coller à l’illustration de la plaquette “Plateau de Faction”. Comme dit plus tôt, la sculpture grossière des figurines ne m’ont pas permis de faire un excellent travail.

Pour finaliser l’aspect TableTop des pièces en plastique, j’ai décide de floquer les bases avec des simulacres d’herbe et débris. Concernant les personnages, la lisibilité de sa faction une fois posée sur le plateau de jeu a été sujet à débat. Devais-je peindre un liseré correspondant à sa couleur de faction ou au contraire laisser neutre, comme pour toutes les autres figurines ? Après un test et un sondage auprès de mes amis joueurs, j’ai tranché pour la teinte neutre.

Je vous laisse admirer le travail.

Prochaine étape : Museum.

Jour 2 : Aplats

Jour 3 : Aplats et métal

Jour 4 : Aplats et métal

 

Jour 5 : Métal

Jours 6 et 7 : Jus et brossages à sec des machines

Jour 8 : Soclage des machines

 

Jours 9 à 10 : Personnages de la boîte de base

Jours 11 : Personnages de la boîte de base

Jour 13 : Test d’un liseré sur le socle.

Jour 14 : Soclage des personnages.

République de Polonia : Anna et Wojtek

 

Empire de Saxonie : Gunter et Nacht

 

Khanat de Crimée : Zehra et Kar

 

Royaume Nordique : Bjorn et Mok

 

Union Rusviet : Olga et Changa

 

Clan Albion : Connor et Max

 

Shogunat de Togawa : Akiko et Jiro

 

Aéronefs des factions

 

Aéronefs sous les quatre vues

 

Faction de Tesla : Vesna et Voltan

 

Faction de Fenris : Raspoutine et Likho

 

Tesla

Qui a peur du Grand Méchant Loup ?

La Forêt des Frères Grimm

Après une longue année sans toucher les pinceaux, je commence la nouvelle année avec une commande. Il s’agit des figurines du jeu de plateau La Forêt des Frères Grimm, édité à l’origine par Druid City Games et francisé par Lucky Duck Games.

Le lot est constitué de 11 figurines plutôt grandes, supérieures au 24 mm habituel.

Sur une base de sous-couche blanche, le plus dur fut les cochons, la peau des cochons plus exactement. Autant la peau du géant est belle que celle des cochons est poudreuse, granuleuse. Un jour, je prendrai des cours pour peindre les peaux claires correctement.

Je vous laisse admirer le travail.

J1 – La mise sur pied avant la sous-couche.

J1 – La sous-couche en blanc.

 

J2 – Aplat de peau

J3 – L’Ogre sous le pont avec ses aplats et un jus.

 

J4 – Jus de sur les peaux du Géant et des Cochons; aplats et jus sur les Loups; brossages et détails de l’Ogre.

J5 – Brossage et détails des Loups; aplat pour le Dragon; effet “aqueux” pour l’Ogre; intégral pour le Pupitre et le Grand méchant Loup.

 

J6 – Aplats et brossage pour le Dragon et le Géant; première tentative de coloration et d’éclaircissement de la peau des Cochons

J7 – Reprise par des aplats des Cochons; Finitions sur le Dagon et le Géant.

J8 – Tous les cochons ont été mis en couleur; peinture de toutes les bases.

J9 – Flocage coloré et peinture des sentiers.

Le Pupitre “1er Joueur”

L’Ogre sous le pont

Le Dragon

Le Géant

Les Loups

Le Grand Méchant Loup

Le Cochon de brique

La Cochonne de paille

La Cochonne en vadrouille

Le Cochon de bois

Les âmes perdues de Terra

Relic

Talisman, un jeu de plateau né dans les années 80′, basé sur l’univers de fantaisie héroïque de Warhammer, de Games Workshop, est l’un de mes jeux préférés. Après une 4e édition commercialisée par Fantasy Flight Games de très bonne facture, quoi de plus normal que de s’intéresser à Relic, basé cette fois sur l’univers futuriste et fantastique de Warhammer 40 000, utilisant la mécanique de Talisman et toujours édité par FFG.

La boite de base est sortie en 2013 et regorge d’un matériel magnifique, notamment une planche de gestion avec curseur de l’Expérience. Ont suivi les extensions Némésis, qui permet de prendre le contrôle de personnages maléfiques, et Les Halls de Terra, qui offre une extension au plateau de base.

Le lot complet propose donc 15 héros et 5 némésis. Comme souvent ces derniers temps, les figurines ont été sous-couchés des années plus tôt et ce fut seulement en octobre 2018 que j’ai pris enfin le temps de m’atteler à la tâche.

Les héros et les némésis

Les pions des joueurs sont représentés par des bustes en plastique. Les héros sont en gris et les némésis en rouge. Pour soutenir ces bustes et surtout pour définir la figurine de chaque joueur, il faut adjoindre une base colorée. Et rapidement ces bases en plastique me dérangent. Premièrement parce que forcément le sommet des bases et l’orifice des bustes, servant à recevoir ces bases, vont s’user à force de manipulation. Et puis avec des bustes bien sculptés, les bases font un peu triste mine à côté.

Dès lors la décision est prise de remplacer ces bases par d’autres plus travaillées, ou en tout cas plus belles à voir, et d’opter pour une fixation définitive. Je réussit à récupérer des pions d’un jeu d’échec en bois.

Les bustes, les bases d’origine et les pions en bois.

Commençons par les bustes en plastique. Après un ébarbage, chaque figurine reçoit une sous-couche de noir, selon sa dominance à venir. Plus le cycle habituelle d’aplats, de brossages à secs et de lignages suit son cours, en respectant au maximum la charte graphique de la fiche du personnage dédiée. Bien sûr le choix des couleurs se fait selon les pots Citadel en ma possession mais rien d’impossible à respecter.

Passons aux nouvelles bases. Chaque pion en bois a été amputés de la partie supérieure. Après un ponçage pour niveler le sommet, j’ai percé le pion et le buste, inséré une tige en bois et fixé l’ensemble avec de la Green Stuff liquide dans les creux et de colle forte sur les bords du buste.

Vous pouvez voir le résultat avec les images ci-dessous.

 

Les Héros :

Les Némésis :

Pour finir, voici l’écrin en carton plume et feuille de mousse pour ranger les différents bustes. Le tout est placé dans la boîte de l’extension Némésis.

 

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Au plaisir de vous revoir pour le prochain post.

A en perdre la boule

The Adventurers : Le Temple de Chac

Après un an et demi sans peindre et deux ans sans article sur le sujet, voici le travail effectué par mes petites mimines en octobre 2018. Il s’agit des figurines et des décors du jeu de société The Adventurers : Le Temple de Chac (donc mon cas, l’édition révisée).

Après des années en ma possession et deux ans d’attente avec juste une sous-couche, je me suis enfin décidé cet automne à reprendre les pinceaux, à sortir les figurines du placard et à terminer ce qui avait été commencé.

Scouts toujours prêts !

Le matériel est du plastique moulé un peu souple, comme les éditeurs de jeu en faisait il y a encore cinq ans. Ce matériau me rend frileux à l’ébarbage, n’ayant pas une main très légère pour cette préparation.

Les personnages ont été sous-couchés de blanc et les décor de noir.

La boule a subi des brossages à sec successifs, avec une réduction de l’intensité à chaque passage, avec les Dry Tyrant Skull, Terminatus Stone, puis Wrack White.

Les murs ont reçu un aplat d’ocre foncé, un jus d’Agrax Earthshade, une brossage général de Vomit Brown, puis du Wrack White sur les arêtes. De la couleur plus diluée qu’habituellement rehausse les bas-reliefs par aplats légers.

Le pont et ses planches détachables ont subi un aplat de Rhinox Hide, un jus de Nurn Oil, un rehaut de Calthan Brown et un brossage à sec de Zandri Dust sur les arêtes. Un peu de Karak Stone marque les cordages.

Sans entrer dans le détail, faute d’avoir noté les peintures choisies, toutes les figurines ont subi les traitements habituelles d’aplat pour le gros, et d’aplat, de brossage à sec ou de lignage pour les secondes couches, les rehauts et les arêtes. Toutes les peintures sont des Citadel Games Workshop.

Pour finir, tous les socles des figurines ont reçu une belle couche de Technical Agrellan Earth.

Petit bonus : le studio photo.

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Au plaisir de vous revoir au prochain post.

heroquestLe décor de l’aventure

Heroquest

Enfin ! Enfin j’ai terminé de peindre les figurines, toutes les figurines de Heroquest. Acheté en 1996, je n’ai fait que deux parties de ce jeu car je tenais à avoir du matériel peint sur le plateau. Les figurines de personnages et de monstres ont été terminées en 2010. Pour le mobilier, j’avais l’envie de le convertir, soit retirer les cartons fournis et utiliser divers matériaux légers pour donner plus de profondeur à ce matériel de jeu.

Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, le mobilier se compose d’armoires, d’étagères, de coffres, de tables et d’un fauteuil. La plupart de ces éléments sont composés d’une ou deux pièce en plastique dans lequel on glisse et coince un morceau de carton.

L’aspect originel du mobilier

Ayant eu cette idée rapidement, j’avais gardé qu’un seul exemplaire de chaque carton et jeté le reste. Bien mal m’en a pris car finalement la conversion fut fastidieuse et parfois fatigante. J’avais commencé réellement la conversion il y a deux ans, mais le travail de certains matériaux très durs me faisait mal après une heure de travail. Finalement, après un an et demi sans rien faire, j’ai pu m’y remettre ce mois-ci, grandement aidé par une perceuse Dremel qui m’a permis de faire des découpes rapidement.

De plus, j’avais récupéré divers éléments en résine comme des tonneaux et un bureau.

J’en suis finalement venu à bout et voici le résultat.

La collection complète du mobilier partiellement convertie et totalement peinte.

L’ébénisterie

Les exemplaires sous-couchés

Commençons par le mobilier qui devrait être en bois. Les râteliers étaient entièrement en plastique et sculptés, donc la conversion n’était pas nécessaire.

Les tables de torture ont eu droit à des pieds en bois durs. Les établis d’alchimiste ont bénéficié de pieds et d’une latte sur les longueur pour donner davantage de volume. Les tables à manger sont des lattes de balsa coincées entre les deux pièces en plastique. Même chose pour les coffres, mais la courbure a créé un écartement entre les lattes, que j’ai comblé partiellement.

Les armoires et les bibliothèques sont des coffrages en balsa. Les bibliothèques sont remplies avec des petites pièces de balsa plus ou moins dense, poncées sur un bord pour l’arrondir. Cette étape de création des “livres” fut celle qui mit un coup de frein jusqu’à ce mois d’août. La Dremel fut très pratique pour débiter et poncer des centaines de petites pièces.

Le fauteuil ne fut pas converti. Une conversion avec du balsa n’aurait pas été esthétiquement plaisant et je n’ai aucune expérience dans la sculpture. Donc plutôt que de gâcher cette pièce de jeu, j’ai gardé le carton et seuls les éléments en plastique ont été peints.

Une fois tous ces mobiliers prêts à peindre, j’ai appliqué une sous-couche de Mourfang Brown en bombe. Puis il a fallu marqué les creux et les nervures naturelles. Au début, j’avais commencé par appliquer un lavis en Nun Oil, mais le bois buvait le liquide sans vergogne et se marquait très peu. C’est alors que je me suis rappelé avoir encore en stock du Gesso noir. J’ai donc dilué cet apprêt pour toile de peintre et baigné chaque élément de décor dans ce jus noir.

Après un bain salissant.

Après une journée de séchage, le lot complet a été divisé en groupes et chaque groupe a été brossé par différentes teintes proche du marron. Puis des lignages plus clairs ont marqués les arrêtes.

Dans le premier groupe, les coffres ont reçus un aplat de Balthasar Gold et un brossage en Shining Gold. Les râteliers ont eu droit à un travail plus long et plus détaillé.

Le premier groupe

Les tables à manger

Le fauteuil.

Les coffres

Les râteliers

L’étape du brossage

Dans le second groupe, les établis d’alchimiste comportent une quantité de détails : des balances, des rats, des crânes, des bouteilles et des fioles. Chaque détail a donc été traité séparément, avec aplat, brossage et lignage. Les encriers ont été remplis d’Encre noire, datant de mon premier lot de peinture Citadel (1996) et des pots ont débordé de “Blood for the Blood God”.

Les quatre établis d’alchimiste de la collection

Brossage

Le troisième groupe est composé de tonneaux en résine. Un brossage en Bestial Brown, puis du Leadbelcher et du Stormhost Silver sur les cerclages.

Les voilà prêts à être percés.

Les quatrième et cinquième groupes étaient les bibliothèques. Une série devait sembler en mauvais état et vide, et a été brossée avec du Graveyard Earth. L’autre plus complète et en parfait état a été brossée de Snakebite Leather. Puis ce fut une valse de couleurs et de peintures métalliques pour colorer les livres.

Brossage

Brossage

Trois exemplaires usés par le temps.

Trois exemplaires bien tenus

Le brossage

Le dernier groupe concerne les armoires. Un brossage généreux et en tout sens a permis de révéler tous les détails. Ensuite, après un lignage plus clair sur les arêtes, j’ai utilisé de l’Encre noire pour marquer les lamelles des portes. Puis une application généreuse d’Abandon Black a créée du relief et de la brillance pour les charnières.

Trois exemplaires d’armoires.

Brossage

Le dernier groupe d’ébénisterie concerne les tables de torture. Un brossage très clair devait produire un effet usé par les lavages successifs. Les détails métalliques ont reçu du Leadbelcher et du Stormhost Silver. Les cordages ont été brossés de Zandri Dust. Quelques traces de Red Gore et de Blood for Blood God parsèment les tables.

La joie des bourreaux

La pierre

La préparation

Pour ce lot, j’ai gardé les cartons des cheminées et des portes ouvertes et fermées.

Les tombeaux et les autels ont été convertis avec une lamelle en plastique rigide. Puis je les ai recouvert de Green Stuff liquide en tapotant, afin d’éviter tout effet de trainée ou de lissage. Les socles des portes ont également été recouvert de Green Stuff liquide pour leur donner du relief. Les bases des cheminées sont restées dans leur aspect d’origine.

Tout le lot a été sous-couché de Corax White (qui s’est révélé plus couvrante que l’ancienne White Skull), puis badigeonné de Nun Oil.

Les tombeaux et les autels ont été brossés avec le dry Longbeard Grey.

La paix des morts

Les détails des autels ont reçu des aplats et des lignages, en gardant au maximum les creux sombres.

Les cris des sacrifiés

Les cheminées ont été brossées au Zandri Dust et Tyrant Skull pour les parties hors du foyer, et en Praxeti White devant le foyer. Après avoir vu les photos, je pense revenir dessus en appliquant un brossage jaune sur les parties très proches du foyer.

Au gré des flammes

Les portes ont été particulières à travailler. L’impression des cartons présentait deux teintes différentes sur chaque face. J’ai donc brossé un côté des socles au Longbeard Grey et l’autre côté au Terminated Stone.

Cette conversion fut intéressante à faire, mais très longue et fatigante à réaliser. Bon, c’est vrai que j’aurais pu être plus assidu et efficace. De plus, l’utilisation de vieilles méthodes comme l’usage de balsa ne rend pas du meilleur effet, car ce matériau buvait les liquides de manière importe malgré la sous-couche. Je pense que la prochaine fois, j’apprendrai la sculpture à base de Green Stuff.

Plus de vingt ans après avoir pris possession de ce jeu, je vais enfin pouvoir me faire plaisir. Certes, d’autres jeux sont sortis entre temps et sont bien plus étoffés (Dungeon Saga, Descent, Massive Darkness, etc). Mais souvent la simplicité a du bon.

Merci de m’avoir lu et rendez-vous pour une prochaine session de figurinisme.

rallyman_box3dDe la bonne Série B

Rallyman

Pour les connaisseurs de Rallyman, un jeu de plateau autour des rallyes automobiles, son créateur et éditeur JC Bouvier propose une nouvelle série de figurines en métal. Après une première série qui comprenait des WRC plus récentes (la Fiesta WRC, la Mini WRC, la DS3 WRC la Subaru Impreza WRC et la Polo WRC), cette nouvelle production propose des voitures mythiques des années 1984-86 : la Peugeot 205 turbo 16 Evo.2, la Renault Maxi 5 Turbo, la Lancia O37, l’Audi Quattro A2 et la Porsche 911 SC RS.

En 2014, j’avais eu l’occasion et le plaisir de peindre la première série (voir l’article “Une DS et les autres”). Trois ans plus tard, je reviens sur Rallyman pour cinq nouvelles figurines à l’échelle Z (1:220). Mais cette fois-ci, j’étais “armé” d’une loupe portative. Aie-je fait un meilleur ouvrage cette fois-ci ?

La Série B de mon enfance.

Tout de suite, malgré la précision recherchée, je n’ai vraiment pas la main légère et je n’ai pas su pratiquer un travail pointilleux. Certes les figurines sont très petites, mais pour chaque figurine, il m’a fallu plus d’une heure et demie de travail, une concentration extrême et une lenteur dans les mouvement très fatigante. Bref, je ne suis pas doué pour ce travail de minutie.

La base

Pour commencer les figurines en métal furent lavées puis sous-couchées en White Skull. Après avoir recherché les livrées de ces bolides, il est clair que la couleur dominante est le blanc. Je remet donc un aplat de blanc : le G01 de Prince August, l’occasion de tester cette peinture après des années de déception avec le White Skull / White Scar de Game Workshop, qui sèche trop vite, se révèle peu couvrant et pas du tout pratique. Au final, la G01 est plus efficace et a une bien meilleure tenue.

Quatre des livrées présentaient des lignes fines de différentes couleurs, que j’ai pu obtenir en peignant l’une par dessus l’autre.

Renault R5 Maxi Turbo

Peugeot 205 Turbo 16 evo.2, la star française

Lancia 037

Audi Quattro A2

Porsche 911 RC

La Série B en action.

La collection au complet.

Voilà pour cette nouvelle série de peinture. J’avoue ne pas être fier de cette production. Ce fut un exercice très frustrant et stressant à exécuter et je n’avais pas le souvenir que cela avait été le cas trois ans plus tôt. L’âge diront certains ?

Mais le plaisir restera entier lors des parties. À bientôt.