Archive d’étiquettes pour : Heroquest

heroquestLe décor de l’aventure

Heroquest

Enfin ! Enfin j’ai terminé de peindre les figurines, toutes les figurines de Heroquest. Acheté en 1996, je n’ai fait que deux parties de ce jeu car je tenais à avoir du matériel peint sur le plateau. Les figurines de personnages et de monstres ont été terminées en 2010. Pour le mobilier, j’avais l’envie de le convertir, soit retirer les cartons fournis et utiliser divers matériaux légers pour donner plus de profondeur à ce matériel de jeu.

Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, le mobilier se compose d’armoires, d’étagères, de coffres, de tables et d’un fauteuil. La plupart de ces éléments sont composés d’une ou deux pièce en plastique dans lequel on glisse et coince un morceau de carton.

L’aspect originel du mobilier

Ayant eu cette idée rapidement, j’avais gardé qu’un seul exemplaire de chaque carton et jeté le reste. Bien mal m’en a pris car finalement la conversion fut fastidieuse et parfois fatigante. J’avais commencé réellement la conversion il y a deux ans, mais le travail de certains matériaux très durs me faisait mal après une heure de travail. Finalement, après un an et demi sans rien faire, j’ai pu m’y remettre ce mois-ci, grandement aidé par une perceuse Dremel qui m’a permis de faire des découpes rapidement.

De plus, j’avais récupéré divers éléments en résine comme des tonneaux et un bureau.

J’en suis finalement venu à bout et voici le résultat.

La collection complète du mobilier partiellement convertie et totalement peinte.

L’ébénisterie

Les exemplaires sous-couchés

Commençons par le mobilier qui devrait être en bois. Les râteliers étaient entièrement en plastique et sculptés, donc la conversion n’était pas nécessaire.

Les tables de torture ont eu droit à des pieds en bois durs. Les établis d’alchimiste ont bénéficié de pieds et d’une latte sur les longueur pour donner davantage de volume. Les tables à manger sont des lattes de balsa coincées entre les deux pièces en plastique. Même chose pour les coffres, mais la courbure a créé un écartement entre les lattes, que j’ai comblé partiellement.

Les armoires et les bibliothèques sont des coffrages en balsa. Les bibliothèques sont remplies avec des petites pièces de balsa plus ou moins dense, poncées sur un bord pour l’arrondir. Cette étape de création des “livres” fut celle qui mit un coup de frein jusqu’à ce mois d’août. La Dremel fut très pratique pour débiter et poncer des centaines de petites pièces.

Le fauteuil ne fut pas converti. Une conversion avec du balsa n’aurait pas été esthétiquement plaisant et je n’ai aucune expérience dans la sculpture. Donc plutôt que de gâcher cette pièce de jeu, j’ai gardé le carton et seuls les éléments en plastique ont été peints.

Une fois tous ces mobiliers prêts à peindre, j’ai appliqué une sous-couche de Mourfang Brown en bombe. Puis il a fallu marqué les creux et les nervures naturelles. Au début, j’avais commencé par appliquer un lavis en Nun Oil, mais le bois buvait le liquide sans vergogne et se marquait très peu. C’est alors que je me suis rappelé avoir encore en stock du Gesso noir. J’ai donc dilué cet apprêt pour toile de peintre et baigné chaque élément de décor dans ce jus noir.

Après un bain salissant.

Après une journée de séchage, le lot complet a été divisé en groupes et chaque groupe a été brossé par différentes teintes proche du marron. Puis des lignages plus clairs ont marqués les arrêtes.

Dans le premier groupe, les coffres ont reçus un aplat de Balthasar Gold et un brossage en Shining Gold. Les râteliers ont eu droit à un travail plus long et plus détaillé.

Le premier groupe

Les tables à manger

Le fauteuil.

Les coffres

Les râteliers

L’étape du brossage

Dans le second groupe, les établis d’alchimiste comportent une quantité de détails : des balances, des rats, des crânes, des bouteilles et des fioles. Chaque détail a donc été traité séparément, avec aplat, brossage et lignage. Les encriers ont été remplis d’Encre noire, datant de mon premier lot de peinture Citadel (1996) et des pots ont débordé de “Blood for the Blood God”.

Les quatre établis d’alchimiste de la collection

Brossage

Le troisième groupe est composé de tonneaux en résine. Un brossage en Bestial Brown, puis du Leadbelcher et du Stormhost Silver sur les cerclages.

Les voilà prêts à être percés.

Les quatrième et cinquième groupes étaient les bibliothèques. Une série devait sembler en mauvais état et vide, et a été brossée avec du Graveyard Earth. L’autre plus complète et en parfait état a été brossée de Snakebite Leather. Puis ce fut une valse de couleurs et de peintures métalliques pour colorer les livres.

Brossage

Brossage

Trois exemplaires usés par le temps.

Trois exemplaires bien tenus

Le brossage

Le dernier groupe concerne les armoires. Un brossage généreux et en tout sens a permis de révéler tous les détails. Ensuite, après un lignage plus clair sur les arêtes, j’ai utilisé de l’Encre noire pour marquer les lamelles des portes. Puis une application généreuse d’Abandon Black a créée du relief et de la brillance pour les charnières.

Trois exemplaires d’armoires.

Brossage

Le dernier groupe d’ébénisterie concerne les tables de torture. Un brossage très clair devait produire un effet usé par les lavages successifs. Les détails métalliques ont reçu du Leadbelcher et du Stormhost Silver. Les cordages ont été brossés de Zandri Dust. Quelques traces de Red Gore et de Blood for Blood God parsèment les tables.

La joie des bourreaux

La pierre

La préparation

Pour ce lot, j’ai gardé les cartons des cheminées et des portes ouvertes et fermées.

Les tombeaux et les autels ont été convertis avec une lamelle en plastique rigide. Puis je les ai recouvert de Green Stuff liquide en tapotant, afin d’éviter tout effet de trainée ou de lissage. Les socles des portes ont également été recouvert de Green Stuff liquide pour leur donner du relief. Les bases des cheminées sont restées dans leur aspect d’origine.

Tout le lot a été sous-couché de Corax White (qui s’est révélé plus couvrante que l’ancienne White Skull), puis badigeonné de Nun Oil.

Les tombeaux et les autels ont été brossés avec le dry Longbeard Grey.

La paix des morts

Les détails des autels ont reçu des aplats et des lignages, en gardant au maximum les creux sombres.

Les cris des sacrifiés

Les cheminées ont été brossées au Zandri Dust et Tyrant Skull pour les parties hors du foyer, et en Praxeti White devant le foyer. Après avoir vu les photos, je pense revenir dessus en appliquant un brossage jaune sur les parties très proches du foyer.

Au gré des flammes

Les portes ont été particulières à travailler. L’impression des cartons présentait deux teintes différentes sur chaque face. J’ai donc brossé un côté des socles au Longbeard Grey et l’autre côté au Terminated Stone.

Cette conversion fut intéressante à faire, mais très longue et fatigante à réaliser. Bon, c’est vrai que j’aurais pu être plus assidu et efficace. De plus, l’utilisation de vieilles méthodes comme l’usage de balsa ne rend pas du meilleur effet, car ce matériau buvait les liquides de manière importe malgré la sous-couche. Je pense que la prochaine fois, j’apprendrai la sculpture à base de Green Stuff.

Plus de vingt ans après avoir pris possession de ce jeu, je vais enfin pouvoir me faire plaisir. Certes, d’autres jeux sont sortis entre temps et sont bien plus étoffés (Dungeon Saga, Descent, Massive Darkness, etc). Mais souvent la simplicité a du bon.

Merci de m’avoir lu et rendez-vous pour une prochaine session de figurinisme.

heroquestL’aventure haute en couleurs

Heroquest

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Quel enfant n’est pas tombé gaga devant cette publicité ? Bon je reformule : quel garçon n’est pas tombé gaga devant cette publicité de 1989. Son barbare, la magie, la musique et sa grosse voix… Ah bah, non, tiens, pour une fois, pas de grosse voix.

Toujours est-il que mon frère et moi étions forcément… fortement intéressés. Mais la vie étant ce qu’elle est, point de boîte pour nous. Jusqu’à ce qu’un destockeur local en vende en 1996. Ni une ni deux, on se jette dessus. Deux boîtes chacun car on ne sait jamais… pour faire des grosses parties de folie par exemple. Finalement je n’ai pas eu le temps les exploiter jusqu’en 2011 et mon frère a fini par me donner son lot, faute de joueurs. Et au final ça donne ça :

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Que des petits bras tout ça

Alors certes, j’ai peint l’équivalent de trois boîtes et demi, mais j’ai eu l’idée après de ne sortir le jeu que si j’avais refait le mobilier en balsa et autres matériaux, plutôt que d’utiliser le cartonnage d’origine. Que je n’ai toujours pas fait…

Pour en revenir aux figurines, toutes ont été peintes avec de la peinture Citadel/Games Workshop. Toutes ? Non. Un village… deux gobelins ont été peints en 1996, car je ne connaissais aucune technique pour peindre ce type de chose, tellement habitué à faire des maquettes d’avions et de voitures.

Alors j’ai pris une figurine et suivis les conseils glanés dans ma boutique locale, sachant qu’à ce moment-là je n’avais que de la peinture mat de type Enamel (Humbrol ou Heller). Un Aplat (eh oui, c’était sympa l’Enamel, pas de sous-couche) et un brossage à sec plus tard, j’était satisfait du résultat. Consciencieux, je me dis que je vais quand même tester les peintures acryliques. Je vais dans une autre boutique spécialisée et achète une boîte de peinture de base Games Workshop (avec un Gardien du Chaos à l’intérieur). Retest, aplat et brossage à sec… Je suis satisfait du résultat. Puis je me mets à comparer les deux figurines… Quasiment identiques. Super, bon ben on met ça de côté, je finis mes maquette Star Trek et puis on s’occupera de tout ça (ceux qui ont lu l’article sur l’Oiseau de Proie klingon connaissent déjà la suite).

Puis un jour, je me décide enfin à les peindre… en octobre 2010. Oui, vous pouvez rire. Je crois bien n’avoir jamais fait pire.

Toujours est-il que cette série fut ma première tentative de peinture de figurines, qui plus est de masse. Personnellement, j’étais très satisfait du résultat. Et aujourd’hui (on est en 2015), je me dis en les revoyant, que parfois la simplicité ça a du bon.

Alors oui, j’avoue, je ne me souviens plus de rien, à part que les techniques habituelles ont été utilisées : aplat, lavis (très peu), brossage à sec (beaucoup plus), surlignage (très rare). Tout ce que je peux vous dire, c’est que :

  • Avec trois figurines pour chaque héros, j’ai fait l’effort de les peindre différemment.
  • Les quatre Golems ont été fait avec l’envie de créer un scénario avec de la magie élémentaire (Eau, Air, Feu et Terre).
  • Chaque type d’ennemis a des chefs et des sous-chefs dans l’espoir d’être utile à certains scénarios (voir les tuniques, les armes, les épaulettes ou les plastrons )
  • Je voulais mes Fimirs comme des Aliens.
  • Les chauve-souris, les Snotlings (très petits gobelins) et les Araignées ont été peinte par mon frère.
  • Un intrus s’est glissé au milieu de toutes les figurines de Heroquest.

Sinon à part ça, je vous laisse regarder la galerie et n’hésitez pas à laisser un commentaire, surtout pour dénoncer l’intrus !