Archive d’étiquettes pour : Dessin

Les chasseurs et les navettes rebelles

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction, dont la gestation de ce roman a connu deux périodes. En 1995-97, dans un genre très space opera, puis en 2003 où l’hyper réalisme était de mise. Il existe donc deux versions de croquis pour chaque vaisseau apparaissant dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm).

Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

Transborder la dissension : la navette de transbordement rebelle

” L’hôte et l’invité marchèrent le long de l’objet sombre. Du Gournet comprit ce que c’était en distinguant les vérins hydrauliques qui soutenaient l’engin, à l’autre bout desquels des roues prenaient contact avec le sol. Il leva la tête et vit la carlingue triangulaire et le nez arrondi de ce qui devait être un vaisseau spatial.”

La navette des rebelles se rapproche davantage d’une navette spatiale américaine (plus spécifiquement l’orbiteur) comme l’USS Endeavour : un planeur en aile delta. Toutefois, une propulsion est intégrée dans le carénage supérieur. De plus, la portance est améliorée pour un vol aérien grâce à des extensions sortant du carénage, fournissant les volets et les spoilers.

Caractéristiques de la navette rebelle (2003) : L/l/h : 28m / 25m /6,2m ; avec les ailes déployées 38,25m / 17,75m /6,2m

Navette rebelle 2003

La version de 1995 se rapproche davantage d’une ogive aplatie.

Caractéristiques de la navette rebelle (1995) : L/l/h : 30m / 22m /6m

Nevette rebelle 1995

Défendre et bombarder  : le chasseur de combat rebelle

La voilure était une hybridation entre l’aile delta de son Rafale, un chasseur de quatrième génération dont la conception datait d’une quarantaine d’années, et les ailes en V des prototypes actuels de sixième génération. Les entrées d’air des turbines se fondaient autour du fuselage principal qui prolongeait la bombance vitrée du cockpit. Bien que cet aéronef ennemi semblait de dernière génération, des détails, et d’importance, jurait avec le reste de ses formes furtives et agressives. Le fuselage et la partie supérieure de l’aéronef qui suivaient les entrées d’air étaient anormalement bombés. La gouverne n’était qu’un aileron unique et dressé entre les deux énormes turbines qui crachaient encore le feu puissant de sa propulsion. Toutefois, ce qui frappa davantage l’esprit du pilote chevronné fut cet étrange liseré bleuté qui apparaissait comme des flammes de gaz sur tous les bords d’attaque de la voilure et de l’empennage.

Le chasseur est au cœur d’une escarmouche (mais je n’ai dirait pas plus, voir Rebelles 1re partie). Il s’inspire fortement des chasseurs polyvalents de 5e génération.

Caractéristiques du chasseur rebelle (2003) : L/l/h : 20m / 15m /4,2m

La version de 1995 s’inspire du fameux Lockheed Martin F-117 Nighthawk.

Caractéristiques du chasseur rebelle (2003) : L/l/h : 11,6m / 13,5m /1,6m

Voilà pour cette présentation du croiseur rebelle. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

Le Schlikasje ou l’ennemi invisible

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction, dont la gestation de ce roman a connu deux périodes. En 1995-97, dans un genre très space opera, puis en 2003 où l’hyper réalisme était de mise. Il existe donc deux versions de croquis pour chaque vaisseau apparaissant dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm).

Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

L’ombre derrière la menace : le croiseur rebelle furtif

“Les volutes disparurent de ce losange artificiel, rappelant à Vorsk l’obligation de couper toute fuite d’atmosphère indispensable à leur organisme. Le navire adverse était deux fois plus long et plus large que son navire. L’ennemi était plus coriace et plus téméraire que lui. Les méthodes de Zéfir étaient plus inventives que les siennes. Ces Historiens étaient des rebelles, et comme tout révolté, ils étaient capricieux et versatiles. Ils paraissaient tellement supérieurs aux flottes seigneuriales. Mais uniquement dans les combats singuliers, à un contre un. Parce qu’avec toute une flotte partant à la chasse d’un seul croiseur ennemi, la partie serait déjà gagnée.”

L’histoire des hikaniens est un escalier où chaque marche est couverte de sang. Soit celui du peuple hikanien, soit celui d’un autre peuple. En apprenant, expliquant et rappelant ces paliers tragiques, les Historiens deviennent des contradicteurs de l’apologie officielle et des défenseurs actifs des opprimés. Cet activisme les oblige donc à s’équiper en armes et en véhicules.

Le croiseur rebelle, représenté dans mon roman Rebelles par le Schlikasje, est la parfaite illustration de la rébellion hikanienne : massif, démesuré, furtif. La conception commence par un navire spatial utilisant les mêmes technologies qu’un croiseur hikanien comme le Sigmi’u Ruhe. Toujours composée de modules, la forme du croiseur rebelle reste basique, grotesque et fonctionnelle avec ses propulseurs séparés, ses nombreux réservoirs énergétiques, son emport de 10 chasseurs de combat et 2 navettes de transport, et des zones de vie pour 200 personnes maximum. Contrairement aux navires des seigneuries hikaniennes, les vaisseaux rebelles, de conception mockienne, une autre race extraterrestre, profitent d’un carénage profilé.

Afin d’améliorer la furtivité nécessaire à leur cause, une évolution s’imposa avec une seconde peau anthracite qui le noie dans le vide sidéral, le transformant en losange sinistre et meurtrier.

Contrairement au croiseur hikanien, ce navire n’a pas eu d’étude et de croquis aboutis pour les zones de vie. Il est fort probable qu’une étude en 3D, appuyée par les plans détaillés de chaque pont, modifierait encore la forme et les dimensions “réelles” de ce vaisseau spatial.

Caractéristiques du croiseur rebelle (2003) : L/l/h : nu 360m / 220m /43m – protégé 434m / 270m /46m

Le croiseur rebelle avec sa seconde coque 2003

Le croiseur rebelle sans sa seconde coque 2003

Le concept de la coque supplémentaire était déjà existant dans la version de 1995. Le principe de furtivité visuelle et électronique était au cœur même des combats spatiaux depuis le début, créant une asymétrie entre les protagonistes.

L’emport était de 20 chasseurs de combat et 2 navette. Les zones de vie pour 145 passagers et membres d’équipage contenaient, en plus des cabines individuelles et des réfectoires, d’une médiathèque et d’un amphithéâtre.

Caractéristiques du croiseur rebelle (1995) : L/l/h : nu 452m / 180m /40m – protégé 496m / 228m /44m

Le croiseur rebelle avec sa seconde coque 1995

Le croiseur rebelle sans sa seconde coque 2003

Voilà pour cette présentation du croiseur rebelle. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

Le navire-confessionnal ou le monastère spatial

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction, dont la gestation de ce roman a connu deux périodes. En 1995-97, dans un genre très space opera, puis en 2003 où l’hyper réalisme était de mise. Il existe donc deux versions de croquis pour chaque vaisseau apparaissant dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm).

Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

Le transporteur de prêtres ou le convoyeur de commissaire religieux ? Le “Monastère”

“Le navire-confessionnal, le « Monastère », était deux fois plus petit que le Vivier, possédait une façade aussi tranchée, et un cirque de prière de même taille. Mais tout l’avant, les deux tiers de la masse, étaient vierges de tout hublot, n’étant que des salles d’embarquement et des soutes à chasseurs. Les huit ponts habitables étaient disposés à l’arrière. De plus, le volume des réservoirs était très largement inférieur en proportions par rapport à la masse du vaisseau spatial. Les canaliseurs en formation étaient sollicités régulièrement pour les déplacements. Une aura gothique se dégageait de cette forme aux nombreuses protubérances.”

La foi en dieu unique est forte chez les hikaniens, et je vous laisse lire mon roman Rebelles pour comprendre pourquoi. Les prêtres en viennent à être des confesseurs, des conseillers, des espions et se rapprochent davantage d’un commissaire politique sous le régime soviétique.

Dédié au voyage consulaire, aux cérémonies déportées et aux réunions de leur confrérie, le navire-confessionnal accompagne souvent le navire seigneurial, offrant l’aura protectrice des dizaines de prêtres à son bord. Les pouvoirs divins concédés aux prêtres permettent de réduire les besoins énergétiques pour le fonctionnement de leur transporteur. Toutefois, la confiance en leur déité reste sujette au doute, notamment lorsqu’on voit le nombre de capsules de sauvetage parsemant le navire-confessionnal.

Petite particularité technique : avec ses dimensions proches d’un croiseur orbital comme le Sigmi’u Ruhe et malgré une masse plus importante, ce vaisseau utilise la même passerelle de commandement et des blocs propulseurs identiques à ceux du croiseur, ici sous leur version améliorée.

Caractéristiques du navire-confessionnal (2003) : L/l/h : 211m / 105m /47,5m

Le navires des prêtres de Bradre 2003

Navire des prêtres de Bradre 2003

Toujours plus ronde et plus stylisée, la version 1995 est surtout presque deux fois plus grande en dimensions, embarquant 10 fois moins de passagers. Avec sa silhouette qui ressemble davantage à un avion qu’à un vaisseau spatial, le nez contient la passerelle de commandement, l’illusion du cockpit est l’entrée des embarcadères et le “radiateur” est la zone de vie.

Caractéristiques du navire confessionnal (1995) : L/l/h : 288m / 296m / 70m

Navire des prêtres 1995

Voilà pour cette présentation du navire-confessionnal. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

Le Soulistaq ou le paquebot fortifié

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction, dont la gestation de ce roman a connu deux périodes. En 1995-97, dans un genre très space opera, puis en 2003 où l’hyper réalisme était de mise. Il existe donc deux versions de croquis pour chaque vaisseau apparaissant dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm).

Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

Le porte-étendard d’une famille : le navire seigneurial

“Visible de loin avec ses larges baies vitrées en façade, les arêtes vives et arrondies, composé d’épaisseurs et de couches, le navire seigneurial impressionnait par sa présence et le rang de son hôte principal. Le Soulistaq était longiligne et statutaire, surtout si l’observateur prenait en compte sa longueur de plus de six cent trente mètres et sa hauteur de soixante-deux mètres. L’arrière était une large et longue soute pour accueillir quatre intercepteurs, sur laquelle étaient confinés les réservoirs d’hydrogène et d’oxygène. La moitié avant était les hangars pour les chasseurs et les navettes sur la partie inférieure, et les quartiers de l’équipage, du conseil de guerre et des invités sur la partie supérieure. Lumineux par ses nombreux hublots, beaucoup le considéraient comme l’équivalant d’un paquebot terrien. Admirables, imposants, précieux et royaux, les appartements personnels du seigneur Jerkan II étaient localisables par les larges baies vitrées, qui, en dehors du château installé vers l’avant, offraient à son propriétaire une large vue sur les étoiles inconnues encore à conquérir ou sur une de ses colonies.”

Véritable marque de prestige, un navire seigneurial se révèle surtout être un paquebot fortifié. Il embarque en conséquence quatre vaisseaux d’escorte sous les réservoirs à propergol, à l’arrière, des navettes de transbordements et des chasseurs de combat, à l’avant. Sur les ponts supérieurs, on retrouve toutes les cellules de vie.

Coiffant l’ensemble, toute une structure contient les appartements du seigneur et la passerelle de commandement. À noter que cette partie est reprend le design de 1995, avec de hautes parois vitrées.

Caractéristiques du navire seigneurial (2003) : L/l/h : 635m / 275m /75m

Navire seigneurial 2003

La version 1995 est plus courte, plus ronde et plus stylisée. L’effet “paquebot” est nettement plus prégnant, malgré les embarcadères pour les vaisseaux d’escorte creusant le dessous.

Caractéristiques du navire seigneurial (1995) : L/l/h : 510m / 224m /84m

Navire seigneurial 1995

Navire seigneurial 1995

Voilà pour cette présentation du navire colonisateur. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

Le navire “vivier” ou le colonisateur

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction. Comme expliqué lors d’un entretien avec Christian Dorsan, la gestation de ce roman avait commencé en 1995-97 avant d’être complètement revu à partir de 2003. Loin de vouloir faire un space opera, l’hyper réalisme devint le parti pris pour la nouvelle version.

Afin d’en avoir une vue concrète, j’ai dessiné à deux reprises les vaisseaux extraterrestres exploités dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm). Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

L’outil de colonisation des seigneurs hikaniens : le Vivier

“Le navire colonisateur, le « Vivier », était composé de blocs bien distincts. L’un était la machinerie et les propulseurs, positionné sur l’arrière, et ne faisait guère plus que les deux dixièmes des quatre cent soixante-dix mètres du navire. L’autre était la zone habitable qui hébergeait plus de mille deux cents personnes. L’avant saillait d’arêtes, la moitié inférieure était massive et sombre, et la partie supérieure resplendissait par ses milliers de hublots qui trahissaient les sept ponts se déclinant en escalier. À l’arrière du bloc de vie surgissait un large dôme aplati, percé en son centre par la verrière immense de la salle de prière. Le Vivier devançait les deux autres et se déplaçait vers Terre Cinq.”

Les seigneurs hikaniens ont besoin de conquérir de nouvelles planètes afin d’asseoir leurs pouvoirs, exploiter de nouveaux gisements et de récompenser leurs employés les plus méritants. Chaque conquête engendre l’arrivée d’un ou plusieurs navires “viviers” débordants de colons.

Beaucoup de croquis n’existent que pour mon plaisir créatif et une présence unique dans tout le roman. Le Vivier en fait partie. Comme toutes les versions dessinées en 2003, le navire reste un ensemble de blocs et s’affirme avec un design brut et plutôt carré. L’arrière se compose toujours des réservoirs de propergols oxygène/hydrogène et des blocs de propulsion assez imposants. La majeure partie, à l’avant, comporte la zone de vie sur les ponts supérieurs (cabines ; chambres ; salles de vie ; salle de prière ; passerelle de commandement), hachurés par les hublots, pour satisfaire les besoins de 1274 individus, et un embarcadère entièrement fermé contenant 6 navettes de transbordement et 16 chasseurs de combat.

Caractéristiques du navire Vivier (2003) : L/l/h : 470m / 168m /69m

Navire Vivier 2003

Contrairement au croiseur, la version 1995 est plus imposante, mais reste artistiquement plus ronde et plus stylisée. La passerelle de commandement se trouvait à la pointe du navire et les embarcadères étaient séparés en fonction du type de spationef. Toutefois, le navire colonisateur embarquait 200 individus en moins (jusqu’à 1090 passagers et membres d’équipages).

Caractéristiques du navire Vivier (1995) : L/l/h : 500m / 222m /63m

Navire Vivier 1995

Voilà pour cette présentation du navire colonisateur. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

Vivre à bord du croiseur Sigmi’u Ruhe

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction et la politique-fiction. Comme expliqué lors d’un entretien avec Christian Dorsan, la gestation de ce roman avait commencé en 1995-97 avant d’être complètement revu à partir de 2003. Loin de vouloir faire un space opera, l’hyper réalisme devint le parti pris pour la nouvelle version.

Afin d’en avoir une vue concrète, j’ai dessiné à deux reprises les vaisseaux extraterrestres exploités dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm). Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

Le croiseur orbital version Earth 3-1 : le Sigmi’u Ruhe (le Voyeur d’épaves)

“Le capitaine s’éclipsa dans le nœud central et les portes se fermèrent sur ses pas. Il s’engagea dans la coursive gauche et remonta vers la proue. Derrière lui se trouvaient l’accès vers la salle de prière et le long couloir en direction de la salle des machines. Il passa un premier sas, se retrouva face à un hublot rectangulaire par lequel il jeta un rapide coup d’œil sur l’obscurité perlée de l’espace, franchit un second sas, et arriva au couloir qui amenait aux chambres des officiers et des officiels.”

Ce navire spatial est un des lieux principaux du roman. Les lectrices et lecteurs découvrent l’environnement artificiel dans lequel vit une partie des extraterrestres. Plusieurs idées ont été accumulées avec le temps et parsèment le roman dans la description de l’engin spatial.

Le navire est un assemblage de blocs autour d’une charpente centrale et d’un système de gravitation artificielle. Ce qui nous intéresse ici ce sont les différentes pièces qui composent la zone de vie.

N’ayant pas les compétences techniques pour imaginer et concevoir un vrai engin spatial pour des êtres humains, j’ai fait un choix arbitraire pour l’épaisseur des différents modules. En me basant sur plusieurs articles liés à un voyage hypothétique et habité vers Mars, j’ai imaginé que la paroi d’un module était composée de panneaux en alliage métallique, de pellicules anti-radiations solaires et cosmiques et d’une mousse élastique pour capturer les bolides, ces petits débris spatiaux allant d’une taille minuscule à quelques centimètres de diamètre. Ainsi, chaque cloison interne d’un module a une épaisseur de 50 centimètres, tandis que toute autre paroi exposée vers l’extérieur est augmentée jusqu’à un mètre.

De plus, entre 1995 et 2003, à l’instar des USS Enterprise de Star Trek, le croiseur a grossi mais a aussi vu son équipage s’étoffer, passant de 22 individus à un maximum de 50 membres et invités.

En 2023, pour concevoir la couverture de la 2e partie de Rebelles et créer une vidéo promotionnelle, j’ai utilisé pendant plusieurs mois le logiciel SketchupPro et conçu le croiseur en 3D, lui donnant son aspect et ses proportions finales. Pour cela, j’ai commencé par concevoir les éléments rudimentaires comme les chaises, les tables et les couchettes. Puis j’ai défini l’espace nécessaire pour chaque lieu selon son usage. Enfin, j’ai ajouté autour des coursives.

Assemblage des différents modules de la zone de vie, version 3D de 2023 (sur base des croquis 2003)

Commençons par les croquis originaux pour la passerelle de commandement. En premier, celui de 2003 avec sa conception très anguleuse, presque brute, comme le design du croiseur le laisse supposer. Mais autre élément important, en plus du capitaine et de son second, le nombre d’opérateurs (ou servants) en poste a plus que doublé : un timonier (en place centrale), un navigateur, un radar, un radio, un surveillant énergie et propulsions, deux techniciens systèmes. N’oubliez pas de multiplier ces servants par les trois astreintes par jour.

La passerelle de commandement ou le “château” et la grande salle de prière, version 2003.

Et le résultat sous Sketchup Pro.

La passerelle de commandement 3D 2023

Et voici la première version de 1995, à droite sur la photo, plus arrondie.

La salle de vie (qui sert aussi de réfectoire) et la passerelle de commandement, version 1995.

La zone de vie comprend principalement 10 cabines des officiers, qui servent aussi aux invités importants, et 6 cabines pour l’équipage, chacune comportant huit couchettes. À cela s’ajoutent deux salles d’eau avec lavabos, douches et système de recyclage de l’eau.

Cabine d’officier ou d’invité

Une des cabines d’équipage

Une des salles d’eau

Sous la passerelle de commandement, l’équipage peut profiter d’une pièce collective comme d’un réfectoire ou d’une salle de repos, attenant à une cuisine et d’une grande chambre froide.

La salle collective, la cuisine et la chambre froide

En allant vers la poupe du navire, vous y trouverez une infirmerie complète, avec ses appareils d’analyse dont un scanner IRM.

L’infirmerie

La population hikanienne a été endoctrinée pour placer sa foi en un dieu unique et pratique avec ferveur ses prières. En conséquence, même au milieu du vide sidéral, il faut un lieu de recueillement collectif.

La salle de prière

Voilà pour cette présentation du vaisseau le plus important du roman. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

Le Sigmi’u Ruhe ou le croiseur orbital

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction et la politique-fiction. Comme expliqué lors d’un entretien avec Christian Dorsan, la gestation de ce roman avait commencé en 1995-97 avant d’être complètement revu à partir de 2003. Loin de vouloir faire un space opera, l’hyper réalisme devint le parti pris pour la nouvelle version.

Afin d’en avoir une vue concrète, j’ai dessiné à deux reprises les vaisseaux extraterrestres exploités dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm). Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

Le croiseur orbital version Earth 3-1 : le Sigmi’u Ruhe (le Voyeur d’épaves)

Concept-art du croiseur hikanien – 2003

“Une masse sombre et longiligne arriva à près de neuf cents kilomètres-heure, en orbite supposée géostationnaire autour de la Lune, moins de quatre-vingt-dix mille kilomètres au-dessus de ce que les Terriens appelaient la face cachée, cet hémisphère de leur satellite qu’ils ne verraient jamais de leurs propres yeux les pieds sur Terre. Faisant plus de cent quatre-vingt-dix mètres de long, l’objet spatial était un assemblage brut de morceaux dissemblables, adouci par quelques courbes. Quelques jets de gaz furent éjectés à l’avant et de chaque côté à l’arrière, plaçant définitivement l’engin en révolution orbitale.”

Ce navire spatial est un des lieux principaux du roman. Les lectrices et lecteurs découvrent l’environnement artificiel dans lequel vit et se déplace une partie des extraterrestres. Plusieurs idées ont été accumulées avec le temps et parsèment le roman dans la description de l’engin spatial.

C’est un assemblage de blocs autour d’une charpente centrale et d’un système de gravitation artificielle. À l’avant, la soute principale de la navette aérospatiale (dans la version terrienne, il s’agit d’un faux Airbus A310), des lance-torpilles et des tuyères directionnelles. Puis suivent la zone de vie (qui sera plus détaillée dans un autre article) pour une cinquantaine d’individus, et la passerelle de commandement. Ensuite, vous pouvez voir la soute à chasseurs aérospatiaux et des capsules de sauvetage. Enfin, des réservoirs de propergols (comburant et carburant liquides), les blocs propulseurs et toute la machinerie de production électrique et de propergols composent le dernier tiers du navire de guerre.

Caractéristiques finales du croiseur orbital hikanien (2003) : L/l/h : 197,08m / 77,33m /30,58m

Croiseur orbital hikanien – dessin préparatoire 2003

Pour concevoir la couverture de la 2e partie de Rebelles et créer une vidéo promotionnelle, j’ai utilisé pendant plusieurs mois le logiciel SketchupPro et conçu le croiseur en 3D, lui donnant son aspect et ses proportions finales. Entre la version crayonnée et celle tridimensionnelle, le croiseur a gagné 4m en longueur, 2m en largeur et 2m en hauteur.

Croiseur hikanien – conception 3D sous Sketchup Pro – 2023

 

Concepts art – 1995

Le croiseur hikanien version 1995 était plus arrondi, moins brut et tout aussi longiligne. La conception était également plus artistique que réaliste. L’équipage ne comptait que 22 membres. La navette aérospatiale était un faux Boeing-Bell V-22 Osprey.

Caractéristiques du croiseur orbital hikanien (1995) : L/l/h : 169,00m / 70,00m / 24,00m

Croiseur orbital hikanien 1995

Voilà pour cette présentation du vaisseau le plus important du roman. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

L’Unagiléti ou l’OVNI parisien

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction et la politique-fiction. Comme expliqué lors d’un entretien avec Christian Dorsan, la gestation de ce roman avait commencé en 1995-97 avant d’être complètement revu à partir de 2003. Loin de vouloir faire un space opera, l’hyper réalisme devint le parti pris pour la nouvelle version.

Afin d’en avoir une vue concrète, j’ai dessiné à deux reprises les vaisseaux extraterrestres exploités dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm). Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

L’OVNI parisien : le Unagiléti (=objet aérien)

“L’engin de plus de six mètres de long ressemblait à un cétacé longiligne. Les nageoires, deux à l’avant et quatre à l’arrière, devaient lui servir d’ailes, dont leur petitesse faisait douter de leur efficacité. L’arrière bombé semblait être une pièce supplémentaire, comme pour doubler le volume originel du cockpit. Sous la machine, une entrée d’air et une tuyère trahissaient l’usage d’un turboréacteur. La tuyère principale et deux plus petites, presque imperceptibles, étaient dirigées vers le bas et freinaient la descente de l’appareil vers le sol. Sans un bruit, l’étrange engin sortit des patins d’atterrissage, cachés sous l’entrée d’air et la queue, et se posa sur l’allée bétonnée, juste devant l’immeuble que Frédéric surveillait.”

Cet engin apparaît dès le premier chapitre, car c’est la vision de son atterrissage en plein cœur de Paris qui fut pour moi l’élément déclencheur de toute l’histoire de Rebelles. Malheureusement, il ne réapparaîtra plus dans le roman, ne lui ayant trouvé aucun autre usage possible par la suite.

Véhicule créé et utilisé par les Historiens, des rebelles extraterrestres, l’Unagiléti est considéré comme l’extension d’une navette pour un usage court, rapide et immédiat. L’énergie nécessaire provient d’un système imaginaire de pierre génératrice d’électricité, d’où l’absence de réservoir et la finesse de l’engin. Le pilote et le passager sont allongés dans le cockpit, comme dans un sous-marin monoplace. Un moteur à réaction, comme pour les avions, alimente une tuyère principale et deux autres plus petites, orientables afin de permettre le décollage et l’atterrissage verticaux.  La version biplace présente un centre d’inertie décalé vers l’arrière, ce qui oblige le pilote à un décollage sec et très rapidement à la perpendiculaire.

Caractéristiques du Unagiléti biplace (2003) : L/l/h : 6,15m / 2,58m / 1,15m

Gileti version 2003

Unagiléti biplace version 2003

Caractéristiques du Unagiléti monoplace (2003) : L/l/h : 5,25m / 2,575m / 1,07m

Gileti version 2003

Unagiléti version 2003

L’Unagiléti version 1995 ressemble davantage à une moto qu’à un véhicule volant. Dans la première version du roman Rebelles, ce véhicule était plus présent, notamment dans une course poursuite aérienne qui se terminait par un crash à l’intérieur du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou.

Deux rotors carénés et orientables servent à diriger et décoller. Une turbine sous le siège propulse l’engin. Il y a une possibilité d’accueillir un passager. Une version biplace avait été dessinée, mais n’était pas exploitée dans la première version du roman.

Caractéristiques du Unagiléti monoplace (1995) : L/l/h : 3,00m / 0,80m / 1,20m hors passager

Gileti version 1995

Unagiléti version 1995

Caractéristiques du Unagiléti biplace (1995) : L/l/h : 3,60m / 1,00m / 1,40m hors passager

Gileti biplace version 1995

Unagiléti biplace version 1995

Voilà pour cette première présentation. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.