REBELLES : le Schlikasje ou l’ennemi invisible

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Le Schlikasje ou l’ennemi invisible

REBELLES 1re & 2e parties

Rebelles est un roman qui mélange les genres, notamment la science-fiction, dont la gestation de ce roman a connu deux périodes. En 1995-97, dans un genre très space opera, puis en 2003 où l’hyper réalisme était de mise. Il existe donc deux versions de croquis pour chaque vaisseau apparaissant dans mon roman. Tous ont été faits au crayon, parfois au feutre, sur du papier à petits carreaux (un carreau fait 5mm sur 5mm).

Je vous propose de les découvrir dans leurs deux versions : celle de 2003 et celle de 1995.

Les extraits du roman correspondent à la version publiée en 2023, donc les descriptions peuvent différer par rapport aux schémas croqués en 1995. De plus, le langage extraterrestre “hikanien” a évolué depuis la réalisation des croquis.

L’ombre derrière la menace : le croiseur rebelle furtif

“Les volutes disparurent de ce losange artificiel, rappelant à Vorsk l’obligation de couper toute fuite d’atmosphère indispensable à leur organisme. Le navire adverse était deux fois plus long et plus large que son navire. L’ennemi était plus coriace et plus téméraire que lui. Les méthodes de Zéfir étaient plus inventives que les siennes. Ces Historiens étaient des rebelles, et comme tout révolté, ils étaient capricieux et versatiles. Ils paraissaient tellement supérieurs aux flottes seigneuriales. Mais uniquement dans les combats singuliers, à un contre un. Parce qu’avec toute une flotte partant à la chasse d’un seul croiseur ennemi, la partie serait déjà gagnée.”

L’histoire des hikaniens est un escalier où chaque marche est couverte de sang. Soit celui du peuple hikanien, soit celui d’un autre peuple. En apprenant, expliquant et rappelant ces paliers tragiques, les Historiens deviennent des contradicteurs de l’apologie officielle et des défenseurs actifs des opprimés. Cet activisme les oblige donc à s’équiper en armes et en véhicules.

Le croiseur rebelle, représenté dans mon roman Rebelles par le Schlikasje, est la parfaite illustration de la rébellion hikanienne : massif, démesuré, furtif. La conception commence par un navire spatial utilisant les mêmes technologies qu’un croiseur hikanien comme le Sigmi’u Ruhe. Toujours composée de modules, la forme du croiseur rebelle reste basique, grotesque et fonctionnelle avec ses propulseurs séparés, ses nombreux réservoirs énergétiques, son emport de 10 chasseurs de combat et 2 navettes de transport, et des zones de vie pour 200 personnes maximum. Contrairement aux navires des seigneuries hikaniennes, les vaisseaux rebelles, de conception mockienne, une autre race extraterrestre, profitent d’un carénage profilé.

Afin d’améliorer la furtivité nécessaire à leur cause, une évolution s’imposa avec une seconde peau anthracite qui le noie dans le vide sidéral, le transformant en losange sinistre et meurtrier.

Contrairement au croiseur hikanien, ce navire n’a pas eu d’étude et de croquis aboutis pour les zones de vie. Il est fort probable qu’une étude en 3D, appuyée par les plans détaillés de chaque pont, modifierait encore la forme et les dimensions “réelles” de ce vaisseau spatial.

Caractéristiques du croiseur rebelle (2003) : L/l/h : nu 360m / 220m /43m – protégé 434m / 270m /46m

Le croiseur rebelle avec sa seconde coque 2003

Le croiseur rebelle sans sa seconde coque 2003

Le concept de la coque supplémentaire était déjà existant dans la version de 1995. Le principe de furtivité visuelle et électronique était au cœur même des combats spatiaux depuis le début, créant une asymétrie entre les protagonistes.

L’emport était de 20 chasseurs de combat et 2 navette. Les zones de vie pour 145 passagers et membres d’équipage contenaient, en plus des cabines individuelles et des réfectoires, d’une médiathèque et d’un amphithéâtre.

Caractéristiques du croiseur rebelle (1995) : L/l/h : nu 452m / 180m /40m – protégé 496m / 228m /44m

Le croiseur rebelle avec sa seconde coque 1995

Le croiseur rebelle sans sa seconde coque 2003

Voilà pour cette présentation du croiseur rebelle. Qu’en pensez-vous ?

A très bientôt.

 

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