B’rel, l’Oiseau de Proie klingon
Star Trek, Kit AMT/ERTL
Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur la maquette détaillée plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.
Adolescent et jeune adulte, j’assemblais des kits de maquette aux sujets divers mais toujours mécaniques : voitures, avions, camions et bateaux. Fan de science-fiction, je ne pouvais qu’adhérer aux maquettes de vaisseaux spatiaux issus des films La Guerre des Etoiles et de Star Trek.
En 1995, j’ai monté et peint plusieurs kits Star Trek, et préparé certains Star Wars. Mais je n’ai jamais eu le temps de tout finir. Pire, je n’ai jamais eu la place de les exposer. Durant des années, les maquettes finies, commencées ou jamais dégrappées ont croupies dans ma cave, dans l’espoir de… Finalement j’ai pris la décision d’en faire profiter d’autres qui sauront mieux les traiter et les exposer.
De cette série de kits, je n’en ai gardé qu’un seul. Celui qui m’a le plus marqué visuellement dans les films, qui reste le plus indéfinissable à regarder, et qui m’a permis, à l’époque, de pratiquer une technique particulière : le lavis.
Ce kit a été peint avec des peintures Enamel (ou Humbrol). C’est une peinture à l’huile qui se nettoie au White Spirit ou à l’alcool spéciale peintures. Je ne pourrais vous dire exactement quels pots Humbrol, Heller ou Revell j’ai utilisé car je ne pensais pas un jour faire un site web pour y raconter mes “petits” travaux (je dirais même que le jour où j’ai fait cette maquette, je n’avais jamais entendu parler d’internet).
Pour le lavis, rien n’existait dans le commerce comme aujourd’hui et il fallait donc créer son mélange soi-même. On prenait donc du White Spirit ou de l’alcool, que l’on mettait dans une bouteille, on ajoutait quelques gouttes de la peinture désirée, on agitait et on badigeonnait allègrement la maquette. Au delà du fait que le jus remplissait les creux, les pigments affadissaient l’aspect général de l’objet.
Pour en revenir à cet oiseau de proie klingon, il y avait deux options de présentation : le mode Attaque avec les ailes repliées vers le bas, et le mode Vol avec les ailes à l’horizontale. J’avais choisi (comme par hasard) le mode Attaque.
Après avoir poser tous mes aplats de vert, de gris et de rouge, j’ai donc badigeonné la maquette d’un jus marron, puis d’un autre uniquement sur les “lames” métalliques en haut des ailes, avec un jus orangé pour simuler la rouille. je me souviens que j’avais été bluffé par l’effet et que j’aurais bien aimé appliquer une telle technique sur de précédentes maquettes.
Puis vint la catastrophe. J’avais eu aussi l’idée de mettre un vernis, une étape finale maintes fois conseillée par d’autres maquettistes. Sauf que j’ai eu la mauvaise idée de ne pas attendre une journée ou deux que mon lavis sèche avant d’appliquer le vernis en bombe. Résultat, certains zones de peintures ont craquelé.
Sur le moment, j’ai enragé. Pendant longtemps, j’ai eu honte de moi. Finalement, en ressortant le kit récemment, la maquette n’est pas si affreuse que ça, et ces craquelures restent discrètes mais efficaces pour amplifier ce côté usé et fatigué de l’Oiseau de Proie klingon.
Le seul bémol est la partie “propulseurs”. Il s’agit d’une pièce transparente qu’on peint de l’intérieur. Je n’aimais et n’aime toujours pas le résultat. Et j’avoue n’avoir jamais trouvé de solution à ce problème. Bah qui aurait l’idée de regarder derrière ? Vous ? Pfff, le contraire m’aurait étonné. (Humour)
Voilà pour cette très ancienne session de peinture (dans un article tout neuf ^^)
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