Archive d’étiquettes pour : Personnel

rallyman_box3dUne DS et les autres

Rallyman

Rallyman est un jeu de course simulant les spéciales de rallye. Avec ces beaux plateaux cartonnés, représentant asphalte, terre et neige, viennent quatre petits bolides en plastique.

Mais si on va directement sur la boutique du créateur du jeu, il y a aussi la possibilité d’utiliser l’une des 5 voitures à l’effigie des vraies voitures compétition, actuelles ou anciennes. Magnifiquement sculptées dans du métal, le résultat est saisissant de détails pour des figurines de moins de 20 millimètres de long.

Je me suis donc attelé à la tache de réussir un pari risqué : reproduire les schémas de couleur des vraies voitures de rallye en compétition durant la saison 2013-2014.

Les cinq voitures WRC sont une Citroën DS3, une Volkswagen Polo, une Ford Fiesta, une Mini Countryman et une Subaru Impreza. Pour cette dernière, il s’agit bien sûr du modèle de 2004.

Sans entrer dans les détails, la base fut un Skull White à la bombe puis des aplats et des lignages. Tout a été fait à la main bien sûr, mais sans loupe et sans pinceau quadruple-Zéro. Donc mes petits yeux fatigués, mes mains pataudes et quelques coups de pinceaux plus tard ont produit les résultats que vous voyez ci-dessous.

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Les cinq drifters

Alors certes, cela peut paraître parfois pataud, voire grossier, mais je n’avais pas envie de m’éterniser dans des phases et “contre-phases” de retouches. De plus, j’avoue que certains ont la main plus légère et plus experte que moi, et de très bons résultats sont visible un peu partout. Pour les inscriptions, j’ai pratiqué des lignages hachurés ou des vaguelettes qui semblent satisfaisant en Table Top (qualité de peinture suffisante pour une immersion au jeu).

Je dois bien avouer que j’ai pris du plaisir à peindre sur des surfaces aussi petites, et à me “battre” pour correspondre au maximum aux vraies bolides de course.

Vous trouverez ci-dessous la galerie des petits monstres et vous pouvez poster un commentaire au bas de la page. A la prochaine.

isladoradaUne équipe face à deux mythes

Isla Dorada

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Isla Dorada est un jeu de société pas assez connu à mon goût. Vos compagnons et vous êtes une expédition perdue sur une île et vous devez, chacun pour soi, glaner un maximum d’artéfacts, qui ne seront valorisés qu’en passant dans les différents temples et autres lieux qui leur sont dédiés. Par majorité, de cartes, vous pourrez prendre la tête de l’expédition et choisir sa future destination, sauf si avec gestes, hurlements et cartes un autre joueur impose sa route, laissant les autres partenaires applaudir, houspiller, maugréer ou chouiner (tant que c’est pas interdit par les règles).

Bref un jeu amusant dont le self-control sera plus important que le contrôle par soi-même de l’expédition. Dans la boîte, sont fournis trois figurines. Un totem représentera l’expédition et deux monstres mythiques, le Bigfoot et le Léviathan,  viendront bloquer notre route de temps en temps. Et qui dit jeu amusant, dit figurines rigolotes. Donc loin de moi l’idée de faire du sale, de l’usée ou du sanglant. Non, ce sera du propre, du mignon, du beau, du bon, du bonnet.

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Le clique et les têtes à claques

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… ou le sud ?

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Le nord …

Alors malheureusement pour vous, je n’ai pas noté les différentes étapes pratiquées et les peintures utilisées. Mais je vais faire appel à ma mémoire infaillible de poisson-rouge pour écrire les quelques mots qui suivent.

Comme toujours c’est du Citadel. Une sous-couche en Skull White pour tous, afin d’intensifier la clarté.

Pour le totem de l’expédition, c’est déjà plus simple, mais aussi plus compliqué. Il n’existe aucun visuel artistique de cette figurine dans le livret. J’étais donc libre de faire à ma guise. D’un autre côté, il s’agissait de têtes enchevêtrées sur un socle sculptée.

Pour les têtes, des aplats suivis de lavis (ou jus), terminés par quelques brossages à sec pour accentuer certains effets (le nez rouge par exemple). La tête de l’aviateur n’a eu qu’un aplat et un brossage à sec, de même que le chapeau, les moustaches et le bol (ou le casque de l’aviateur si vous préférez).

Les feuilles ont reçu un aplat, un jus vert et un brossage à sec. Pour finir le socle a eu droit aussi à un aplat, un jus de Gryphone Sepia, excellent pour cet effet miel, et un brossage à sec uniquement sur les deux arêtes circulaires.

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Non, il réfléchit ! Il ne fait rien d’autre !

Pour le Bigfoot, ce fut une autre paire de manches. Une carte à son effigie donne clairement le ton de la figurine et le schéma de couleurs.

A part trouver les bonnes couleurs parmi ma palette de cent vingt pots, les techniques sont basique avec deux aplats et quelques brossages à sec. Seule la peau a reçu qu’un seul aplat suivi d’un brossage à sec.

Contrairement à mon travail habituelle, les deux aplats devaient vraiment forcer le trait. En conséquence, un marron très foncé puis un ocre-orangé, ou un vert foncé puis un vert fluo.

Les figurines sont très bien sculptées et malgré un aspect caoutchouteux qui peut faire craindre le pire en terme de résultat, je n’ai pas eu de souci particulier.

Enfin… presque. Mon unique et principale souci fut vraiment de coller aux magnifiques illustrations de Naïade. La première étape qui consiste à choisir les couleurs, ou tout du moins, trouver le plus approchant selon ma large palette fut vraiment le plus difficile.

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Les dents de la mer…

Autant pour le Bigfoot, ce fut simple et rapide, que pour le Léviathan, là je me suis arraché les cheveux.

Après un premier jet catastrophique et un bain au Bendix pour décaper tout ça, le bestiaux a refait un passage à la sous-couche, et moi chez mon fournisseur de pots pour quelques bleus.

Le corps a reçu un bleu-turquoise puis un brossage en bleu-vert très clair, puis un second brossage très léger en Mithril Silver pour donner un peu d’iridescence, comme les écailles d’un poisson. La collerette et la traîne sur le dos reçoivent des aplats de trois jaunes. Les tentacules ont juste eu droit à un second aplat très prononcé sur un bleu turquoise.

Enfin pour finir, je voulais que le Léviathan ait un aspect luisant, liquide, comme s’il sortait de l’eau. Pour cela, j’ai utilisé un produit Citadel très visqueux mais qui offre cette transparence, cette épaisseur et cette brillance qu’est l’eau. Donc mon monstre a eu droit à de l’ “eau sèche” sur toute sa surface.

Pour finir, j’ajouterais que j’ai fait une grosse erreur. Comme pour les figurines de Gears of War et de The Adventurers: la Pyramide d’Horus, j’ai appliqué un vernis soi-disant mat sur le totem de l’expédition et le Bigfoot. Sauf que j’en ai  mis trop et que cela a eu l’effet inverse. Donc celles-ci étaient aussi brillantes et collantes. Donc un passage de Medium a corrigé cela sans trop de difficulté (même si j’ai vu poindre sur les photos quelques zones très petites mais encore trop brillantes).

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… et son dos

Merci de m’avoir lu et dans l’espoir que cet article vous a été utile.

gearsofwarDes commandos et une Horde

Gears of War, le jeu de plateau

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Il y a le jeu vidéo super connu, auquel je n’ai jamais joué. Et il y a le jeu de plateau coopératif très prenant et très… mortel. Avec quelques amis, nous avons fait quelques parties, toujours le premier scénario, soit disant adapté pour apprendre le jeu. Mais jamais nous n’avons terminé vivants.

Mais là n’est pas la question. Ici nous allons parler peinture car ce jeu se joue avec une trentaine de figurines. D’un côté, vous avez les quatre commandos d’élite humains, baraqués, couverts de blindages et sur-armés, et de l’autre côté du ring, nous avons une horde de créatures monstrueuses, agressives et efficaces.

Commençons par la sculpture des figurines. Elles sont très détaillées et le plastique utilisé n’est pas si souple. Donc l’ébarbage est simple et facile.

Ensuite il fallait choisir un schéma de couleurs. Comme ces figurines représentaient les éléments d’un je vidéo, il y avait forcément un foisonnement d’images tiré du jeu vidéo et des jouets à leurs effigies. Dés le départ, ce qui m’avait frappé, amplifié par les cartes du jeu de plateau, c’était cette noirceur dans l’atmosphère et cette faible luminosité ambiante. Dès lors, je décide de pratique un schéma sombre et d’opter pour une méthode peinture particulière.

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L’unité de commandos

Habituellement, je pratique le ‘trois tons”, c’est-à-dire que pour chaque élément, je pratique une base foncée, puis un éclaircissement général et enfin un autre plus intense sur les arêtes et certaines zones pour l’effet “lumière naturelle”. Cette fois-ci, j’ai commencé par faire tous les aplats, puis j’ai déposé un lavis de Badab Black pour les commandos et de Devlan Mud pour les créatures. Puis j’ai procédé à des éclaircissements par brossage à sec sans forcer sur le pinceau. J’ai pu ainsi garder ces tons sombres, encore plus renforcés une fois les figurines posées sur les plateaux du jeu.

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Une figurine de chaque type de “n’affreux”

J’en suis navré mais je ne pourrais pas vous faire le détail des teintes utilisées, car je n’ai pas fait de notes à ce moment-là. Toujours est-il que toutes les peintures sont des Citadel (Games Workshop). Pour souvenir, la chair des créatures est du Screaming Bell avec un brossage au Dheneb Stone, et les armures des commandos sont en Boltgun Metal puis brossées au Chainmail.

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La horde au complet

Par la suite, et vous ne verrez pas le résultat sur ces photos, j’ai eu la mauvaise idée d’appliquer un vernis mat. Mais la quantité employée a fait l’effet inverse. Il m’a donc fallu rattraper cette erreur en appliquant au pinceau un autre vernis plus mat.

Voilà pour cette session peinture.

adventurersAu pays des Momies, la couleur est reine.

The Adventurers : la Pyramide d’Horus

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

The Adventurers : la Pyramide d’Horus est un jeu de fouille et de “stop ou encore”. Nous sommes des aventuriers qui pillent une pyramide remplie d’artéfacts, de trésors, d’animaux sauvages et dangereux, de momies (elles aussi sauvages et dangereuses), tous ça pendant que les pierres composant le plafond se descellent et tombent sur vous en vous blessant (oui, oui, c’est comme je vous l’ai déjà dit, sauvages et dangereux). Donc au joueur de poursuivre la fouille pour l’artéfact ultime ou de sortir avant d’être enfermé, vivant.

En terme de figurines, la boîte est fourni avec 11 figurines en plastique gris, soit les 8 aventuriers et 3 momies. Une carte correspond à chaque héros et une autre représente les momies pour les blessures qu’elles nous infligent. Donc un visuel a été proposé et à moi de le suivre ou pas. Afin de bien respecter le travail de l’illustrateur, j’ai fait l’effort de trouver et d’appliquer le même rendu, au mieux du matériel que j’avais.

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Une bonne momie est une momie morte… deux fois.

N’ayant pas eu l’idée d’un site web plus tôt, je n’ai pas noté les couleurs appliquées. Toutefois je vais essayer de me rappeler deux ou trois trucs.

Déjà, le plastique des figurines me semblait plutôt fragile face à ma lame et ma main lourde, donc j’ai très peu ébarbé. Ensuite toutes les figurines ont subi une sous-couche blanche en Skull White. Les techniques de peinture employées ont été très basiques: aplat, puis second aplat, puis brossage à sec.

Pour les éléments en or des momies, j’ai appliqué un aplat de Shining Gold, puis un lavis Gryphone Sepia. Comme vous pourrez le remarquez, les peaux sont les éléments que j’ai le plus de mal à réussir. Ensuite, je me suis fait plaisir en peignant à main levée le drapeau sud-africain sur Edgar Rice.

Pour protéger les figurines du temps, j’ai eu l’idée d’utiliser un vernis mat. Mais la dose que j’ai employé avait rendu les figurines brillantes et collantes. j’ai donc du les recouvrir de Medium pour tenter d’annihiler cette erreur. Décidément, je ne suis pas doué avec les vernis.

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Voilà ce qui vous attend, pauvres fous !

Pour finir, les pierres qui tombent du plafond sont représentées par des cubes en plastique texturés. Je n’étais pas parti pour les peindre, mais, forcément, dans la boîte au milieu des figurines peintes, ce n’était plus tolérable.

Donc une sous-couche blanche en Skull White, un lavis en Agrax Earthshade, des brossages à sec en brun et jaune, et le travail est fait.

A suivre la galerie et n’oubliez pas de poster des commentaires en fin de page.

dreadfleetLa flotte redoutée

Dreadfleet

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Dreadfleet est un jeu à tirage limité édité par Games Workshop. Enfin limité à beaucoup trop d’exemplaires… C’est une bataille navale avec des figurines, des capacités spéciales et quelques cartes évènements. Il faut dire que GW s’y connaît en sculpture de figurine, et ce fut tout un lot plaisant à peindre.

Pour commencer, le plastique était de bonne qualité, comme toujours, et facile à travailler. Puis le livre de règles est rempli de magnifiques illustrations des bateaux, des iles et des autres éléments du jeu. Donc les schémas de couleur étaient déjà bien établis. Mais je n’ai pas respecté ces codes visuels. Pour la simple raison que je savais d’avance que je n’avais pas le talent requis pour obtenir des objets finaux d’aussi bonne et belle qualité. J’ai donc pris la décision de suivre mes envies, en m’inspirant tout autant que possible des illustrations, mais en voulant toujours réussir mon travail.

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Le contenu sorti de son écrin

Je n’ai malheureusement pas noté toutes les étapes appliquées à chaque pièce, mais autant que ma mémoire me le permet, je vais tâcher de vous en dire un minimum.

Déjà les figurines représentant les bateaux s’apparentent plus à des maquettes qu’à des figurines traditionnelles. J’entend par là qu’il s’agit d’assemblage et qu’il y a parfois des éléments sur plusieurs niveaux. En conséquence, il a fallu prémonter les bateaux sans les coller, pour voir exactement comment le travail de peinture allait s’effectuer. Certaines parties furent collées car elles formaient un bloc facile à traiter, tandis que le reste des pièces furent peintes une à une puis collées par la suite.

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Les gabarits et les marqueurs-objectif

Alors les spécialistes me diront “on sait déjà tout ça”, mais les non initiés me répondrons “Merci”.

Pour commencer, toutes les pièces du jeu ont été sous-couchées en noir avec du Chaos Black.

Les gabarits et les marqueurs d’objectifs ont été peint en Shining Gold. Ces éléments ont été partiellement recouverts d’un lavis Gryphone Sepia pour colorer et d’un lavis de Devlan Mud pour noircir les creux, notamment tout ce qui était lettrage. Enfin un brossage à sec en Shining Gold, puis en Burnished Gold a réhaussé les arêtes. Un dernier brossage à sec en Chainmail a été apposé sur le lettrage. Concernant les marqueurs d’objectif, j’ai délibérément coloré leur base avec une peinture vive et différente pour chacun.

Le jeu Dreadfleet vient avec une série de décors comme des ils rocheuses, des épaves et quelques monstres marins.

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L’île du volcan

Toutes les parties rocheuses ont reçu une base en Charadon Granite. Puis des brossages à sec successifs, dont l’intensité et la surface traitée ont été réduites à chaque passage, ont coloré les arêtes et les faces très plates de gris de plus en plus pâles. Pour simuler un côté plus naturel avec l’apparition d’algues, j’ai appliqué un brossage à sec à leurs bases en Goblin Green (pas assez prononcé à mon goût).

Toutes les châteaux et les autres constructions ont été peints en Dheneb Stone, salis par un lavis en Devlan Mud, puis brossés à nouveau en Dheneb Stone.

Pour l’Île du volcan, ce dernier a eut un traitement inversé. Soit en premier une couleur claire, du Iansen Darksun en l’occurrence, puis un Sunburst Yellow pour augmenter la luminosité. Puis des aplats autour en Macharius Solar Orange, en Mechrite Red, et enfin en Blood Red. Ensuite des brossages à sec en Blood Red et en Charadon Granite viennent marquer les arêtes de surface. Quelques brossages à sec en Blazing Orange, en Blood Red et en Golden Yellow éclairent les parois rocheuses autour du volcan et des coulées de lave.

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Quelques récifs et la faune locale

Toutes les épaves ont eut le même traitement. Les bois ont été peints en Calthan Brown et les voiles déchirées en Charadon Granite, Mechrite Red et Mordian Blue. Puis l’ensemble a reçu un lavis en Badab Black.

Les trois monstres marins ont été traités individuellement. La Wyrm sangsue est très proche du schéma proposée. Le Géant des mers a été fait comme s’élevant de l’eau et couvert d’algues, au lieu de l’approche spectral. Mon Hydre-zombie est plus terne et osseuse que l’aspect mécanique et blanc d’origine.

Pour toutes les parties maritimes, qu’elles soient autour des iles ou des épaves, ou les socles des bateaux, j’ai d’abord posé un aplat en Necron Abyss. Puis un premier brossage à sec généreux en Enchanted Blue est venu casser la couleur sombre. Ensuite un second en Hawk Turquoise et un dernier en Skull White sont venu rehaussés le sommet des vagues.

Pour les bateaux, je n’ai pas fait les voiles telles qu’elles sont proposées dans le livre de règles. La dextérité demandée pour de tels résultats n’étaient pas à portée de mes mains pataudes. J’ai donc préféré un traitement basique avec un aplat puis des brossages à sec. Chaque bateau vient avec un escorteur, peint selon le même schéma de couleurs.

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Le Heldenhammer

LA GRANDE ALLIANCE :

Le Heldenhammer

Les connaisseurs se disent déjà “mais c’est quoi ça?”. Et c’est vrai, le résultat final est très éloigné du schéma de couleur proposé (ou imposé c’est selon) par Games Workshop.

Déjà j’ai préféré faire des voiles bleu roi plutôt que le rouge habituelle de l’Empire. Après un aplat en Mordian Blue, j’ai posé un lavis en Devlan Mud, puis j’ai brossé en Enchanted Blue.

La coque a reçu du Calthan Brown, les toits de l’Astronomicon Grey, les têtes d’aigle et la figure de proue du Shining Gold. Le tout a subi un lavis en Devlan Mud. Puis divers brossages à sec sont venus rehaussés les arêtes, affichés les dorures et magnifiés la figure de proue. Quelques retouches en Mithril Silver mirent en avant les canons.

L’ensemble fait plutôt sale et usé, mais j’ai trouvé ça plus raccord avec le reste de la flotte et pas trop éloigné des bateaux ennemis.

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Le Dragon des Mers

Le Dragon des Mers

Même chose pour celui-ci, je n’ai absolument pas suivi le schéma proposé.

Une coque en Astronomicon Grey, des voiles en Fortress Grey et des toits de tourelle en Codex Grey, puis un brossage à sec en blanc. Les mâts, les vergues et le plancher sont en Snakebite Leather (un pot de 1996). Le plancher et les toits ont reçu un lavis en Devlan Mud.

Enfin la figure de proue, l’arrière de la poupe et les anneaux des voiles ont eu une peinture dorée, tandis que les canons et les balistes ont été peints en Mithril Silver.

Les dragons sont fait d’aplat, d’un lavis en Devlan Mud et de brossage à sec.

Les connaisseurs auront remarqué le fanion manquant. Le problème des figurines très détaillées et très fines comme celles de Dreadfleet, c’est leur fragilité, malgré toutes les protections et les attentions.

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Le Tonnerre de Grimmir

Le Tonnerre de Grimmir

Très métallique, il est couvert de Boltgun Metal, de Chainmail, de Shining Gold et de Dwarf Bronze. Un passage de lavis Devlan Mud, quelques brossages à sec pour éclaircir les arêtes et le tour est joué.

Son aspect est très proche du visuel proposé par l’éditeur, mais est beaucoup plus sombre.

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L’Espadon

L’Espadon

Pour ce bateau, j’ai gardé le côté sombre du traitement, mais je me suis encore éloigné du concept de base.

Les voiles ont été peintes en Chaos Black puis brossées de Codex Grey et de Fortress Grey.

Les mâts, le beaupré, les vergues et l’éperon ont été traités comme des os très vieux, soit en Bleached Bone puis un lavis en Badab Black. L’éperon a reçu en plus un brossage à sec en blanc.

La coque a été peinte en Necron Abyss, puis un lavis en Devlan Mud à foncé davantage sa couleur. Après avoir peints les coquillages de différentes couelurs et les nageoires qui couvrent la proue en Charadon Granite, j’ai brossé légèrement en Chainmail, pour donner un peu d’irridescence, comme les écailles d’un poisson.

Les boiseries intérieures ont été peintes en Scorched Brown, terminées par un lavis en Badab Black.

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Le Flamboyant

Le Flamboyant

À la base plus chatoyant et coloré, j’ai tenté de garder le schéma de couleurs mais j’ai modifié deux choses. La figure de proue s’est transformé en génie, peint en Mithril Silver puis un lavis Asurmen Blue. Les voiles sont plus ternes, comme faites d’une toile plus lourdes, avec un aplat en Dheneb Stone et un lavis en Gryphone Sepia. Par contre l’élémentaire du vent est très fragile (cassé deux fois) et il se colle très difficilement à son “souffle”.

En prenant les photos, j’ai su que je n’avais pas assez prononcé l’élémentaire de feu, par un rouge ou un orange plus marqué.

La Flotte Maudite

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Le Naufrageur

Le Naufrageur

C’est un amas de bateaux constitué par ses victimes. En conséquence, cette figurine fut particulière à monter, mais aussi à peindre.

L’amas de roche et le château le surplombant ont été traités comme les décors du jeu. Les côtes de baleine taillées comme des pics ont reçu du Bleached Bone et du Devlan Mud.

Les voiles sont en Warlock Purple, badigeonnées de Devlan Mud, puis brossées fortement de Warlock Purple et légèrement de Blood Red.

Les différentes coques ont été traités séparément. En couleurs, en détails et en brossage. Mais toutes ont été baignées de Devlan Mud.

La proue a été peinte en Mechrite Red, couvert de Devlan Mud, puis brossé légèrement en Chainmail.

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Le Skabrus

Le Skabrus

Sûrement l’un des plus proche du schéma de couleurs proposé par l’éditeur.

Les différents ponts sont en Bestial Brown, les boules en Snakebite Leather et les os en Bleached Bone. Toutes ces parties ont été couvert de Devlan Mud puis brossés pour éclaircir légèrement.

La peau zombie a été obtenue avec un aplat complet en Dheneb Stone, puis un lavis en Baal Red. Ensuite un brossage à sec généreux en Dheneb Stone est venu redonné de la pâleur à cette peau en décomposition.

La teinte verdâtre de l’eau souillée a été obtenu avec un lavis de Casandora Yellow.

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La Malédiction de Zandri

La Malédiction de Zandri

Le traitement appliqué est plus sombre que le schéma proposé.

La coque de bambou est en Dheneb Stone, couvert de Devlan Mud. Les statues, la pointe et la queue ont été peintes en Chaos Black, légèrement brossé en Necron Abyss puis en Space Wolves Grey. L’effet bleuté n’a pas été si marqué que cela. Dommage.

Les rames sont en Bestial Brown, badigeonnés de Devlan Mud. Les parties dorées sont en Shining Gold, trempées de Gryphone Sepia.

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Le Kraken Noir

Le Kraken Noir

Des aplats ont colorés ce calmar géant mécanique, avec du Boltgun Metal, du Dwarf Bronze, du Tin Bitz et du Shining Gold. Un lavis généreux de Badab Black est venu ternir tout ça. Puis du brossage à sec à relevé les arêtes et des ajouts en Mithril Silver ont révélé les canons.

Les “yeux” sont en Iyanden Darksun, avec une brossage en Chainmail pour rappeler le ceintrage en métal. Autour, j’ai appliqué du Sunburst Yellow, parfait pour colorer sans couvrir.

Lors de la prise de vue, je me suis rendu compte que les gouttes d’eau qui pendent des tentacules manquaient de visibilité. J’appliquerai à la première occasion un brossage en Hawk Turquoise, puis en blanc, comme pour les vagues.

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Le Spectre des Abysses

Le Spectre des Abysses

Sûrement la plus plaisante à faire. Certes simple à traiter, rapide à finir, mais le résultat est d’une efficacité incroyable.

Après un aplat général en Dheneb Stone, j’ai appliqué un lavis en Thakra Green. Enfin retour avec un brossage généreux en Dheneb Stone.

Quelques détails ont ensuite fait avec des verts plus colorés, tel que les algues, les esprits porteurs et la lanterne.

Voilà pour cette longue page sur Dreadfleet. D’autres photos suivent et vous verrez les autres îles fournies dans la boîte du jeu. Un zone de commentaire vous attend aussi en fin de page. A la prochaine.

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L’île de la Tortue (qui n’est pas notre Tortuga)

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L’île des sacrifices

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La Forteresse

 

rulebook-cover-firestorm-armadaUne flotte spatiale en provenance de Relthoza

Firestorm Armada

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

En intégrant la Horde d’Or en 2011, je ne m’attendais pas à connaître une multitude de jeux de figurines. Surtout que régulièrement, deux à trois nouveaux jeux sortent et de nouvelles règles sont à apprendre. En réalité, ce n’est pas ça… Mais plutôt l’arrivée de nouvelles figurines magnifiques qui vous piquent les yeux, transpercent l’esprit et vous brisent le coeur. Et le porte-monnaie avec mais c’est un choix assumé par chacun d’entre nous, joueurs de figurines et de jeux de société qui me comprendront.

Firestorm Armada est un jeu anglais qui nous amène à diriger des flottes spatiales entières de vaisseaux plus ou moins grands (entre 5 et 20 centimètres), sur une table jonchée d’astéroïdes, de planètes et autres corps astraux.

J’avais vu le jeu arrivé dans notre club au printemps 2011 et un tournoi avait suivi rapidement. Car, au début, une simple boîte à 40€ nous mettait déjà à la tête d’une belle flotte. Le temps que je lise le livre de règles, que je constitue mon armada, que j’achète mes figurines, et surtout que je les peigne, du temps était passé et le nombre de joueurs au club intéressés se tarissaient. Soit près d’un an et demi. Je n’ai donc joué à ce jeu que de septembre 2012 à juin 2013.

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Premiers combats du Battleship et des frégates face à un vaisseau dindrenzi

Déjà à ce moment-là, une seconde version des règles était apparue et disponible gratuitement en PDF, qui a apporté son lot de modifications. Puis une “vraie” nouvelle version, la 2.0, des règles et apparue en août 2013, modifiant les modes de combat et donc la composition que devait avoir la flotte. Devant ces modifications, le retour d’une édition livre, avec donc l’abandon du PDF gratuit, et le manque notoire d’adversaires, j’ai abandonné ce jeu et revendu mon lot à un charmant anglais. Depuis j’ai appris qu’une édition française de la 2.0 allait être disponible courant janvier 2015.

Mais retour en août 2012. Je dirais même retour en novembre 2011. Car c’est là que tout a commencé, avec l’achat d’une boîte de démarrage de la faction Relthoza. Puis quelques destroyers, deux Dreadnoughts, des corvettes, des escorteurs, d’autres croiseurs et pour finir des destroyers sont venus complétés la flotte, afin d’atteindre, si nécessaire, les 2000 points d’armée. J’avoue avoir craqué sur cette faction pour son design et absolument pas pour ces capacités au combat ou son armement. En pratique, il m’a fallu m’adapter aux caractéristiques de ma flotte, revoir mes tactiques et finalement aller souvent dans le tas.

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La sous-couche du Battleship

Revenons à ce qui nous intéresse ici : le figurinisme.

Pour le rendu final de ma flotte, j’avais en tête l’univers de Star Trek, notamment les vaisseaux de la Fédération des planètes, qui étaient principalement entre le gris et le blanc. Je décide donc de faire des teintes de blancs cassés avec du gris ou d’autres couleurs, et de mettre en évidence la sculpture très détaillée et comme composée de plaques.

En nouveauté, il m’a fallu apprendre à manier la résine. C’était une matière que je ne connaissais pas  à l’époque et les spécialistes du Spartan Forum m’ont beaucoup aidé. J’ajouterais que certaines figurines avaient un aspect rugueux, que vous verrez peut-être sur certaines photos.

Donc pour commencer, il m’a fallu baigner les figurines et leurs différentes pièces pour enlever les résidus d’un produit de démoulage.

Puis j’ai acheté une colle “tout-usage” de marque Sader, car toutes les colles pour plastique que j’avais n’étaient pas adaptées. De plus, il fallait coller des éléments en métal sur la résine.

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La pose du lavis sur un Destroyer

Une fois les figurines assemblées et perchées sur des pics, elles ont été sous-couchées de Skull White.

Pour vous donnez une idée du temps qui passe, j’ai commencé par le “starter kit”, soit le battleship, trois croiseurs et six frégates, en décembre 2011 pour le montage, et en janvier 2012 pour la sous-couche.

Finalement par manque de place et de temps, et cette idée folle d’avoir 2000 points d’armée en voyant de nouvelles figurines sortir, j’ai tout mis de côté. Jusqu’à l’été, où il fallait vraiment s’y mettre.

Donc furent au total sous-couchés de blanc 1 Battleship, 3 croiseurs, 6 frégates, 3 croiseurs lours, 2 Dreadnoughts, 3 croiseurs “Research & Destroy”, 4 Destroyers, 6 escorteurs et 1 Carrier.

Une fois tous secs, j’ai posé un lavis en Devlan Mud pour remplir les creux. Premièrement parce que c’était l’effet voulu. Deuxièmement, cela fut très utile pour voir les détails des sculptures. A moi donc d’imaginer à quel détail correspondait un équipement du vaisseau et cela m’a permis de mieux définir les zones à couvrir de telle ou telle couleur.

La première phase d’aplats fut la pose des “blancs”. Avec une belle dose de Skull White (celui en pot bien sûr), j’apportais une très petite goutte d’une autre couleur, afin de teinter très légèrement le blanc. Ainsi, j’obtenais un “blanc-gris”, un blanc-verdâtre”, un blanc-bleuté”, etc… Ces blancs étaient destinés aux “plaques” qui couvraient les figurines. Sachant que je m’étais donné un ordre d’importance, et donc un ordre de pose, en fonction du placement de ces plaques, soit en fonction de ce qui était à proximité (armement, turbines, vitres, systèmes défensifs, etc…)

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Un croiseur lourd avec les “blancs”

Et ce fut long et fastidieux. Presque deux semaines de travail, 50h au cumulé. J’ai procédé en faisant mon mélange de peinture, puis en peignant chaque figurine, les unes derrière les autres, sur les zones appropriées, pour être sûr du raccord. Car refaire un mélange dans le même ton, avec les mêmes ingrédients, ne garantit jamais d’obtenir le même résultat. En tout cas, à notre échelle artisanale. De plus, les blancs sont des peintures “fragiles” qui sèchent rapidement.

Je vous avoue qu’au bout de trois jours, ne voyant pas le travail avancé, je me suis juré de ne plus jamais appliquer un tel schéma de couleurs aussi compliqué et aussi fastidieux. Toutefois, je me suis forcé à aller jusqu’au bout. Au final, j’ai bien obtenu le résultat visuel escompté. Donc il ne faut jamais dire jamais, surtout lorsqu’on a une bonne idée.

Le premier blanc fut un mélange avec de l’Astronomicon Grey que j’ai posé autour des armements. Puis un blanc Rotting Flesh est venu autour des systèmes défensifs. Un blanc Dheneb Stone entoura tout ce qui étaient vitres et leurs cadres. Un blanc Commando Khaki protégeait les plaques frontales. Enfin un blanc sans ajout couvrait les dernières plaques “vierges”.

L’étape suivante fut de peindre les éléments métalliques. Pour ces derniers, je voulais un résultat très particulier. De base, les peintures métalliques sont bronze, argent ou or, chacune déclinée en teintes foncées à claires. Or ce n’était pas le résultat que je voulais. Eh oui, le problème avec les idées c’est qu’elles peuvent être tenaces. Ma vision était d’avoir des peintures métalliques colorés, comme pour les voitures. Après des essais diverses sur de pauvres Space Marines gratuits, j’ai réussi mon pari et pu appliquer ma méthode sur mes navires de guerre “relthoziens”.

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Les parties métalliques et les vitres

La technique fut la suivante : aplat d’une peinture métallique, puis pose précise et délicate de lavis colorés, tous issus de la gamme Citadel. Commençons par les blocs propulseurs avec du Boltgun Metal et du Badab Black. Puis les canons, en Mithril Silver et Badab Black. Les systèmes défensifs, des sortes de demi-disques ou des petits canons, en Mithril Silver et Asurmen Blue. Les poutres et les renforts apparents en Chainmail et Devlan Mud. Toutes les zones plates mais ne ressemblant pas à des “plaques” en Tin Bitz et Devlan Mud. Les systèmes de télémesure (oui, je sais, on ne sait pas ce que c’est mais chacun son trip) en Dwarf Bronze et Asurmen Blue (avec un résultat très particulier d’un bleu d’encre très foncé). Enfin des tuyaux parcourent parfois les figurines. Tous ceux reliés aux propulseurs en Chainmail et Takha Green. Ceux vers les canons, voire au centre de ces derniers, en Dwarf Bronze et Bhal Red. Toutes les autres tuyauteries en Dwarf Bronze et Gryphone Sepia.

Ensuite je me suis attaqué à tous les vitres et tout ce qui pouvait faire penser à des baies vitrées. J’ai commencé par un aplat en Hawk Turquoise, puis sur-lignage sur le bas en Ice Blue. Pour retoucher et réaffirmer les encadrements, j’ai refaire un sur-lignage ou un brossage à sec très léger en Skull White et Dheneb Stone.

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D’autres parties métalliques et les sorties des propulseurs

Viens ensuite les sorties des hangars. Certains vaisseaux avaient visuellement des sas ou dez hangars pour lancer des petits appareils de combats (et pas forcément sur la fiche technique, allez comprendre pourquoi), avec des portes à deux niveaux. J’ai fait le cadre en Mithril Silver, les portes “externes” en Chainmail, les portes “internes” en Boltgun Metal, le tout arrosés d’un jus de Badab Black. Si au centre des portes il semblait y avoir une ouverture, un dépôt d’Hawk Turquoise était réhaussé sur le bas d’Ice Blue.

Pour terminer la peinture des figurines, il restait les sorties des propulseurs. Après quelques tests sur des bouchons (eh oui, je vous raconte ma vie), j’ai procédé à cinq passages en rétrécissant à chaque fois la zone couvertes. Le premier passage était en Macharius Solar Orange, puis le second était un mélange de 1/3 de Macharius Solar Orange et de 2/3 de Golden Yellow, le troisième était en Golden Yellow, le quatrième était un mélange d’1/2 de Golden Yellow et d’1/2 de Skull White, enfin le dernier passage en Skull Yellow.

Pour bien finir ces figurines, il fallait les marquer. Une nation ou un peuple à toujours un drapeau, un emblème ou un logo pour le représenter. De plus, tous les véhicules militaires ont un marquage spécifique.

Connaissant ma dextérité, je savais que je ne pouvais pas les faire à main levée. Il me restait donc la solution de transferts à l’eau, très courant dans la maquettisme. Après quelques renseignements pris sur des forums, j’opte pour deux solutions. La première fut d’obtenir des transferts issus de Warhammer 40 000, qui sont souvent présents sur les Space Marines, les Taus et les Eldars. J’ai donc eu droit à un don généreux d’un joueur et figuriniste de W40K.

La seconde solution était de créer mes propres transferts. Pour cela il me fallait une feuille imprimable qui s’achète facilement dans des boutiques spécialisées, dont l’Atelier du Train. Une fois en possession de la feuille, j’ai imprimé le logo vert de Relthoza, des caractères rouges Windings, des lignes et des flèches jaunes. J’ai ensuite déposé ces transferts sur les figurines, en mettant un logo vert et un marquage rouge sur chaque flanc et chaque aileron, et des lignes et des flèches jaunes autour des hangars et autres sas de sortie. Le parfait exemple est le Carrier (ou porte-spationefs).

Voilà pour cette session peinture très particulière. J’avais en tête un schéma de couleurs et un rendu final très particulier, très peu usité dans les jeux à figurines. Il faut quand même comprendre qu’habituellement, nous faisons des schémas de couleur très simple, qui peuvent aussi avoir un rendu fantastique et très particulier. Mais il est très rare que le travail requiert autant de temps et autant de coups de pinceaux.

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La flotte au complet, prête au combat.

D’autres photos suivent cet article. Vous remarquerez des croiseurs de seconde génération qui sont restés bruns. Ils n’ont effectivement jamais été peints jusqu’à la vente de la flotte entière. Et c’était bien sûr en vue de les peindre que j’avais gardé précieusement le cahier des charges… euh le schéma de couleurs dans un fichier texte.

Merci de m’avoir lu et n’oubliez pas de poster un commentaire tout en bas de la page.

RoborallyLa couleur du cauchemar mécanique

Roborally

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Programmer un robot pour qu’il avance, c’est à la portée de tout le monde. Mais quand il y a trop de monde, c’est forcément le bordel. Ce jeu est fourni avec 8 petits robots en plastique gris très dur.

Mais ce fut surtout ma deuxième série peinte, après seulement le longue série de Heroquest. Donc j’avais encore beaucoup de choses à apprendre. Notamment la manière d’appliquer une couleur très claire, et donc souvent très peu couvrante, sur une surface sombre voire noire.

Pour ce lot, pas de schéma imposé par des illustrations. Donc en avant la musique et à moi l’inspiration. Seule contrainte : une couleur par figurine pour éviter que les joueurs se trompent de pions.

Les figurines ont été sous-couchées en Chaos Black, puis chacune a reçu un aplat spécifique. Un lavis d’Agrax Earthshade vient salir les surface et les creux. Puis des brossages à sec ont rehaussé les arêtes et ajouté un peu d’effet métallique à ces petits robots.

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La petite famille

Comme vous pouvez le voire, la figurine jaune est recouvert d’un jaune très sale, très verdâtre. C’est en partie à cause de mon inexpérience. Le jaune utilisé est le Sunburst Yellow qui a un pouvoir couvrant quasiment inexistant. Ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal à le rendre jaune. Pour vous dire, autour de la table, tout le monde le voyait vert. Jusqu’à ce que des peintures jaunes plus couvrantes de la gamme Fundation de Citadel me permettre, à minima, de rattraper cette erreur et de rehausser ses arrêtes en un jaune plus convainquant.

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Ce cas de figure se présente aussi un peu sur les figurines rouge et bleu. Pour le robot bleu, la tornade qui le supporte est couvert d’un aplat blanc, puis d’un lavis d’Asurmen Blue.

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Pour finir, les socles sont recouvert de Mithril Silver afin de mieux correspondre aux plateaux.

C’est terminé pour cette session. Rendez-vous à la prochaine.

heroquestL’aventure haute en couleurs

Heroquest

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur les figurines détaillées plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Quel enfant n’est pas tombé gaga devant cette publicité ? Bon je reformule : quel garçon n’est pas tombé gaga devant cette publicité de 1989. Son barbare, la magie, la musique et sa grosse voix… Ah bah, non, tiens, pour une fois, pas de grosse voix.

Toujours est-il que mon frère et moi étions forcément… fortement intéressés. Mais la vie étant ce qu’elle est, point de boîte pour nous. Jusqu’à ce qu’un destockeur local en vende en 1996. Ni une ni deux, on se jette dessus. Deux boîtes chacun car on ne sait jamais… pour faire des grosses parties de folie par exemple. Finalement je n’ai pas eu le temps les exploiter jusqu’en 2011 et mon frère a fini par me donner son lot, faute de joueurs. Et au final ça donne ça :

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Que des petits bras tout ça

Alors certes, j’ai peint l’équivalent de trois boîtes et demi, mais j’ai eu l’idée après de ne sortir le jeu que si j’avais refait le mobilier en balsa et autres matériaux, plutôt que d’utiliser le cartonnage d’origine. Que je n’ai toujours pas fait…

Pour en revenir aux figurines, toutes ont été peintes avec de la peinture Citadel/Games Workshop. Toutes ? Non. Un village… deux gobelins ont été peints en 1996, car je ne connaissais aucune technique pour peindre ce type de chose, tellement habitué à faire des maquettes d’avions et de voitures.

Alors j’ai pris une figurine et suivis les conseils glanés dans ma boutique locale, sachant qu’à ce moment-là je n’avais que de la peinture mat de type Enamel (Humbrol ou Heller). Un Aplat (eh oui, c’était sympa l’Enamel, pas de sous-couche) et un brossage à sec plus tard, j’était satisfait du résultat. Consciencieux, je me dis que je vais quand même tester les peintures acryliques. Je vais dans une autre boutique spécialisée et achète une boîte de peinture de base Games Workshop (avec un Gardien du Chaos à l’intérieur). Retest, aplat et brossage à sec… Je suis satisfait du résultat. Puis je me mets à comparer les deux figurines… Quasiment identiques. Super, bon ben on met ça de côté, je finis mes maquette Star Trek et puis on s’occupera de tout ça (ceux qui ont lu l’article sur l’Oiseau de Proie klingon connaissent déjà la suite).

Puis un jour, je me décide enfin à les peindre… en octobre 2010. Oui, vous pouvez rire. Je crois bien n’avoir jamais fait pire.

Toujours est-il que cette série fut ma première tentative de peinture de figurines, qui plus est de masse. Personnellement, j’étais très satisfait du résultat. Et aujourd’hui (on est en 2015), je me dis en les revoyant, que parfois la simplicité ça a du bon.

Alors oui, j’avoue, je ne me souviens plus de rien, à part que les techniques habituelles ont été utilisées : aplat, lavis (très peu), brossage à sec (beaucoup plus), surlignage (très rare). Tout ce que je peux vous dire, c’est que :

  • Avec trois figurines pour chaque héros, j’ai fait l’effort de les peindre différemment.
  • Les quatre Golems ont été fait avec l’envie de créer un scénario avec de la magie élémentaire (Eau, Air, Feu et Terre).
  • Chaque type d’ennemis a des chefs et des sous-chefs dans l’espoir d’être utile à certains scénarios (voir les tuniques, les armes, les épaulettes ou les plastrons )
  • Je voulais mes Fimirs comme des Aliens.
  • Les chauve-souris, les Snotlings (très petits gobelins) et les Araignées ont été peinte par mon frère.
  • Un intrus s’est glissé au milieu de toutes les figurines de Heroquest.

Sinon à part ça, je vous laisse regarder la galerie et n’hésitez pas à laisser un commentaire, surtout pour dénoncer l’intrus !

kitboxB’rel, l’Oiseau de Proie klingon

Star Trek, Kit AMT/ERTL

Alors autant le dire tout de suite, la date de l’article n’est pas celle de sa création, mais celle de la touche finale sur la maquette détaillée plus loin. Oui, j’ai triché… et j’en suis fier.

Adolescent et jeune adulte, j’assemblais des kits de maquette aux sujets divers mais toujours mécaniques : voitures, avions, camions et bateaux. Fan de science-fiction, je ne pouvais qu’adhérer aux maquettes de vaisseaux spatiaux issus des films La Guerre des Etoiles et de Star Trek.

En 1995, j’ai monté et peint plusieurs kits Star Trek, et préparé certains Star Wars. Mais je n’ai jamais eu le temps de tout finir. Pire, je n’ai jamais eu la place de les exposer. Durant des années, les maquettes finies, commencées ou jamais dégrappées ont croupies dans ma cave, dans l’espoir de… Finalement j’ai pris la décision d’en faire profiter d’autres qui sauront mieux les traiter et les exposer.

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Un croiseur klingon

De cette série de kits, je n’en ai gardé qu’un seul. Celui qui m’a le plus marqué visuellement dans les films, qui reste le plus indéfinissable à regarder, et qui m’a permis, à l’époque, de pratiquer une technique particulière : le lavis.

Ce kit a été peint avec des peintures Enamel (ou Humbrol). C’est une peinture à l’huile qui se nettoie au White Spirit ou à l’alcool spéciale peintures. Je ne pourrais vous dire exactement quels pots Humbrol, Heller ou Revell j’ai utilisé car je ne pensais pas un jour faire un site web pour y raconter mes “petits” travaux (je dirais même que le jour où j’ai fait cette maquette, je n’avais jamais entendu parler d’internet).

Pour le lavis, rien n’existait dans le commerce comme aujourd’hui et il fallait donc créer son mélange soi-même. On prenait donc du White Spirit ou de l’alcool, que l’on mettait dans une bouteille, on ajoutait quelques gouttes de la peinture désirée, on agitait et on badigeonnait allègrement la maquette. Au delà du fait que le jus remplissait les creux, les pigments affadissaient l’aspect général de l’objet.

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Faire face à l’ennemi

Pour en revenir à cet oiseau de proie klingon, il y avait deux options de présentation : le mode Attaque avec les ailes repliées vers le bas, et le mode Vol avec les ailes à l’horizontale. J’avais choisi (comme par hasard) le mode Attaque.

Après avoir poser tous mes aplats de vert, de gris et de rouge, j’ai donc badigeonné la maquette d’un jus marron, puis d’un autre uniquement sur les “lames” métalliques en haut des ailes, avec un jus orangé pour simuler la rouille. je me souviens que j’avais été bluffé par l’effet et que j’aurais bien aimé appliquer une telle technique sur de précédentes maquettes.

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Les craquelures (zones grises) et la “rouille”

Puis vint la catastrophe. J’avais eu aussi l’idée de mettre un vernis, une étape finale maintes fois conseillée par d’autres maquettistes. Sauf que j’ai eu la mauvaise idée de ne pas attendre une journée ou deux que mon lavis sèche avant d’appliquer le vernis en bombe. Résultat, certains zones de peintures ont craquelé.

Sur le moment, j’ai enragé. Pendant longtemps, j’ai eu honte de moi. Finalement, en ressortant le kit récemment, la maquette n’est pas si affreuse que ça, et ces craquelures restent discrètes mais efficaces pour amplifier ce côté usé et fatigué de l’Oiseau de Proie klingon.

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Le laisser fuir ?

Le seul bémol est la partie “propulseurs”. Il s’agit d’une pièce transparente qu’on peint de l’intérieur. Je n’aimais et n’aime toujours pas le résultat. Et j’avoue n’avoir jamais trouvé de solution à ce problème. Bah qui aurait l’idée de regarder derrière ? Vous ? Pfff, le contraire m’aurait étonné. (Humour)

Voilà pour cette très ancienne session de peinture (dans un article tout neuf ^^)